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![]() ![]() ![]() ![]() La cour criminelle de Bouira
en poursuivant sa session ordinaire d'appel a jugé avant-hier une affaire liée
à l'homicide volontaire et à la destruction de biens d'autrui, des chefs
d'inculpation pour lesquels l'accusé A. H. a été poursuivi. Ce denier a été
condamné à une peine de 5 années d'emprisonnement ferme, alors que le
représentant du ministère public, durant le déroulement du procès, avait requis
la sentence de 20 ans de prison contre lui. Les circonstances de l'affaire se
sont déroulées un jour du 4 avril 2017 dans la ville de Sour El Ghozlane. L'accusé, ce jour-là, se rendait au siège de la
mairie dans l'intention de faire une déclaration sur l'honneur au guichet
concerné. En cours de route, il rencontra son adversaire, celui qui allait
devenir sa victime, et contre lequel il avait des sentiments hostiles
auparavant. Ce dernier le provoqua selon la déclaration de l'auteur qui affirma
qu'il faisait l'objet d'humiliations à chaque fois quand il croise la victime.
Ce jour-là, excédé par tant de contraintes d'après ses dires, il s'empoigna
avec son adversaire et tombèrent à terre tous les deux. C'est à ce moment-là
que l'auteur A. H. sortit un objet contondant et frappa son adversaire qui
était à terre sur lui. La victime mortellement touchée rendra l'âme lors de son
admission aux urgences de l'hôpital de la localité. Les avocats de l'accusé ont
plaidé les circonstances atténuantes en faisant valoir que leur mandant n'avait
aucunement l'intention de tuer son adversaire et qu'il s'est défendu autant
qu'il le pouvait pour se sauver d'une mort certaine. La défense de l'accusé a
tenté également une nouvelle qualification du crime d'homicide volontaire, en
coups et blessures ayant entraîné la mort sans avoir l'intention de la donner.
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