Depuis quelques jours, des habitants de la ville d'El
Kala, surtout des pêcheurs, bloquent l'entrée du port
d'El Kala pour protester contre l'installation de
cages flottantes destinées à l'élevage de certains types de poissons comme la
daurade et le loup de mer.
Cet investisseur, malgré la concession qui lui a été
accordée et la légalité de ses démarches, s'est vu confronté à une opposition
farouche de ceux qui estiment que ce genre d'élevage est nuisible pour la faune
et la flore marine. D'autres pensent le contraire et soutiennent qu'il n'en est
rien. Ces mêmes contestataires soutiennent que ce projet a reçu une fin de
non-recevoir dans d'autres wilayas côtières. Mais beaucoup de ceux qui suivent
cette situation de près se demandent pourquoi pour le corail qui subit un
massacre en règle, depuis l'interdiction de son exploitation qui a permis à de
nombreuses personnes d'amasser des fortunes, avec les conséquences
préjudiciables sur la faune et la flore marine, personne n'a jamais levé le
petit doigt contre cet état de fait, surtout ceux qui se targuent de défendre
l'environnement. Pour rappel, les sites ciblées pour
l'aquaculture ont été choisis sur tout le littoral algérien, en 2005, par un
bureau spécialisé allemand. En ce qui concerne, l'aquaculture dans la wilaya
d'El Tarf, hormis les discours creux et sans
lendemain de ceux qui gèrent ce secteur, c'est un fiasco total que ce soit à El
Battah, Cap Rosa et ailleurs, où l'élevage du poisson
est toujours au point mort. En attendant, les prix du poisson, à commencer par
la sardine, sont toujours élevés et l'on continuera à subir le diktat des
armateurs de pêche et des marins pêcheurs.