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Oran :
Les Coralès et La Madrague: Les habitants revendiquent une école primaire et le transport scolaire
par Rachid Boutlelis ![]()
Des
représentants de parents d'élèves de la localité Les Coralès,
située à mi-chemin du village de Cap Falcon, se sont rapprochés du Quotidien
d'Oran et ce, pour interpeller le wali d'Oran dans le but d'intercéder en leur
faveur dans l'inscription d'un projet de réalisation d'une école primaire.
Notons que cette localité, qui abrite environ 2 000 âmes, dépendante
administrativement de la municipalité de Bousfer, est
durement confrontée au déficit d'établissement scolaire. Qu'il vente, qu'il
pleuve ou sous un soleil de plomb, les écoliers sont ainsi dans l'obligation de
se rendre, assez souvent à pied, à l'unique établissement primaire, surchargé
de surcroit, du village de Cap Falcon, à trois kilomètres de leur lieu de
résidence. Nos interlocuteurs ont également dénoncé la criarde défaillance du
transport scolaire. Les mêmes doléances sont formulées par les représentants
des parents d'élèves de la localité mitoyenne des Coralès,
en l'occurrence La Madrague, qui compte plus de 2 000 habitants. Les écoliers
sont confrontés aux mêmes désagréments pour se rendre à l'unique établissement
scolaire de Cap Falcon, dans cette zone qui est confrontée à une démographie
galopante. A l'occasion, des parents d'élèves de plusieurs localités de la
daïra de Ain El Turck
viennent de lancer un appel pressant au wali d'Oran, pour mettre un terme au
calvaire de leurs enfants scolarisés à des kilomètres de leurs lieux de
résidence. En effet, le sempiternel problème de transport des collégiens et des
lycéens, domiciliés dans le village de Cap Falcon et les localités La Madrague
et Les Coralès, revient encore, une fois de plus,
s'inscrire sur la liste de l'absence de la prise en charge sur ce volet. En
effet, le même calvaire est imposé chaque début de l'année scolaire, à l'instar
des années précédentes, aux dizaines de collégiens et de lycéens et ce, en
raison de l'absence d'un véhicule de transport pour se rendre à leur collège
et/ou leur lycée, situés dans la commune d'Aïn El Turck. Qu'il vente, qu'il pleuve ou sous un soleil de
plomb, des grappes d'adolescents devront poireauter au bord de la route,
reliant le village de Cap Falcon à ladite commune, en attendant le passage d'un
taxieur clandestin. Nombre d'entre eux arrivent ainsi en retard à leur collège
et/ou leur lycée. Le désolant spectacle, qui s'identifie à travers ces écoliers
marchant au bord de la route, entre la localité de la Madrague et le village de
Cap Falcon, ne semble plus émouvoir quiconque. Des enfants, âgés entre six et
dix ans, dont certains ne sont pas plus haut que de trois pommes, domiciliés à
la Madrague, parcourent, quotidiennement, près de trois kilomètres à pied pour
se rendre à leur école primaire, sise dans ledit village. Ces innocents
ignorent en réalité le danger qui les guette au bord de cet axe routier à
grande vitesse, reliant Cap Falcon au site des Andalouses, où l'infraction
relative à la conduite en état d'ivresse est très répandue.
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