
Au
terme des délibérations, le Tribunal correctionnel d'Aïn
El Turck a condamné, en fin de semaine, un accusé à
une peine de deux années de prison ferme pour détention et commercialisation de
drogue. A la barre, l'accusé a rejeté le grief de commercialisation de drogue à
travers des déclarations contradictoires par rapport à celle qu'il a formulée,
lors de l'enquête judiciaire et ce, en argumentant sans convaincre, que le kif
trouvé en sa possession était destiné à son usage personnel. Selon les faits
consignés sur le rapport de police, suite à une information faisant état d'un
trafic de drogue, les enquêteurs de la police judiciaire, relevant de la Sûreté
de daïra, se sont déplacés au quartier Bensmir,
communément appelé ?douar naquousse', situé à la
sortie ouest de la municipalité d'Aïn El Turck, où ils ont réussi à alpaguer, en flagrant délit, le
mis en cause, un habitué du prétoire, qui répond aux initiales B.S., âgé de 30
ans. Une perquisition opérée dans le domicile de ce dealer, qui traîne des antécédents
judiciaires, dans ce genre de trafic, a permis aux éléments de la PJ de mettre
la main sur une petite quantité de kif et une somme d'argent de 2 millions de
centimes, provenant, vraisemblablement, de transactions de drogue, indique le
rapport.
Le
même tribunal a eu, également, à traiter mercredi une affaire d'agression, sous
la menace d'arme blanche, qui a eu pour théâtre la localité de Claire-Fontaine, dans ladite municipalité. L'accusé, M.S.,
âgé de 32 ans, qui a été déjà condamné par défaut pour le même délit, dans une
autre affaire, a écopé d'une peine d'une année de prison ferme après avoir été
reconnu coupable, des griefs cités plus haut, au terme des délibérations du
tribunal correctionnel. Selon le rapport de police, cet accusé, qui a été
appréhendé quelques instants après la perpétration de son forfait, par une
patrouille de la PJ de ladite Sûreté, aurait agressé une jeune femme sous la
menace d'un couteau, pour lui subtiliser son téléphone mobile et ses biens
personnels. La victime a, formellement, reconnu son agresseur.