Des habitants des unités de
voisinage 13, 17 et 18 à la nouvelle ville Ali Mendjeli,
alertent sur la dégradation de leur cadre de vie et ce, juste une année après
leur installation.
En effet et selon le président
de l'association, du temps où ils étaient de simples souscripteurs, Taher Boulkout, « rien ne va
plus. « Les responsables de la gestion des dites cités sont complètement
défaillants, ils nous tournent le dos et n'assument pas leur rôle comme il se
doit ». Et d'expliquer que tous les habitants s'acquittent de pas moins de
2.340 DA par mois, en guise de charges de gestion (gardiennage, hygiène?), mais
sur le terrain rien n'est accompli convenablement et ce, depuis environ un
mois. Et d'indiquer que l'état des unités de voisinage (UV) en question, laisse
beaucoup à désirer. « Le gardiennage n'est plus assuré, plus le nettoyage des
entrées et couloirs des bâtiments, et le système de minuterie est totalement
absent, dans certains de ces derniers, plongeant leurs cages d'escaliers dans
le noir total, soutient Boulkout. Situation
redoutable, s'il en est, particulièrement, en ces temps de canicule et de
chaleurs excessives, notera-t-il. Et notre interlocuteur d'ajouter « lorsque,
moi-même, avec des habitants scandalisés par cette situation, avons protesté
auprès de qui de droit, on nous a répondu que la société privée sous-traitante
est en fin de contrat. Et il va falloir, dans ce cas, nous dira-t-on, que vous
en preniez soin vous-mêmes, car il n'est pas dit qu'un prochain contrat sera
signé avec une autre société bientôt », affirme notre interlocuteur. De toute
façon, lance-t-il, « si les choses continuent à faire du surplace nous comptons
renouer avec les sit-in et protestations, auprès du cabinet du wali,
manifestations que l'on pensait, pourtant, faire partie du passé »,
conclura-t-il.