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El-Bayadh: Cherche main-d'œuvre qualifiée désespérément

par Hadj Mostefaoui

  L'alimentation en eau semble être l'une des préoccupations majeures des habitants des hameaux enclavés de la commune de Meharra (Chellala), en majorité des éleveurs sédentarisés, en plus des équipements collectifs de proximité. Leurs appels ont été entendus par le premier responsable de l'exécutif de la wilaya qui est allé à leur rencontre lundi dernier. Des hameaux implantés au fin fond de la steppe et qui sortent peu à peu de leur torpeur habituelle. L'électricité, les voies de communication bitumées et l'eau courante arrivent à petits pas mais sûrement. Reste le gaz de ville pour l'ensemble des 2.000 foyers de cette zone. Une opération dont l'étude est déjà ficelée et ne tardera pas à être concrétisée, en dépit des contraintes financières. Le wali a rassuré les habitants en leur signalant que les pouvoirs publics ne lésinent pas sur les moyens surtout lorsqu'il s'agit d'assurer les soins, l'enseignement et les échanges ruraux inter-communaux et inter-wilayas pour les populations les plus défavorisées des zones éparses. Au cours de son long périple, le premier responsable de la wilaya a procédé à la mise en exploitation d'un château d'eau d'une capacité de 500m3 à El-Khoudr. Cinq autres sont en cours de réalisation.

En début de matinée, le wali a visité le chantier de construction d'un internat primaire d'une capacité de 200 lits. Autre réalisation qui aura un impact socioéconomique sans précédent, celle d'un chemin communal de 62 kilomètres, désenclavant le hameau de Ben Hajam en le rattachant au chef-lieu de la wilaya de Naâma. Un projet retenu dans le cadre de l'entretien et la réhabilitation des chemins communaux et pour lequel une enveloppe financière de 2,5 milliards de dinars a été réservée.

Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre les inondations des petites et moyennes agglomérations, une digue de protection a été érigée. Si certains équipements publics connaissent des retards de livraison cela est dû plus particulièrement au déficit en main-d'œuvre qualifiée car, selon de nombreux responsables de secteurs vitaux de la wilaya, trouver un maçon ou un manœuvre dans cette région enclavée c'est chercher une aiguille dans une botte de foin et c'est par «miracle» que certains projets à caractère socio-éducatif sortent de terre.