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L'APC aspire récolter plus de 10 milliards des panneaux publicitaires: 237 sites recensés et une quinzaine de sociétés de «pub» retenues

par J. Boukraa

La gestion des panneaux publicitaires a, toujours, été un casse-tête pour les services communaux. Depuis quelque temps, lesdits services affichent une grande volonté pour mieux gérer ce dossier et renflouer les caisses de la commune. M. Fekir Salim, vice-président de l'APC, lors de son passage sur les onde de la radio locale, a indiqué que 237 sites ont été recensés, à travers les artères de la ville. Le marché de l'affichage publicitaire, à Oran, comme estimé par M. Fekir est de l'ordre de quelque 10 milliards de centimes. Un pactole énorme que l'APC d'Oran veut exploiter pour renflouer ses caisses et se mettre à l'abri du déficit budgétaire, chronique. Selon le même responsable, suite à une dernière adjudication, une quinzaine d'entreprises de publicité ont été choisies. Aussi, un nouveau cahier des charges a été élaboré par les services de l'APC d'Oran, pour gérer, au mieux, ce créneau. Visant à préserver le cadre de vie des citoyens et sauvegarder la cohérence esthétique du tissu urbain, du patrimoine de la ville et ses activités socio-économiques, des critères draconiens sont exigés pour l'exploitation des panneaux publicitaires. Dans un passé récent, des centaines de plaques et de panneaux publicitaires, de différentes formes et dimensions, avaient été installées, illégalement et anarchiquement, sur différents artères, ronds-points et autres endroits de la ville. Ignorant les lois régissant le créneau publicitaire, certains opérateurs ne se sont jamais acquittés des taxes et droits relatifs à l'utilisation des biens communaux ou de l'espace public. D'autres installent leurs panneaux dans des endroits qui ne sont pas réservés à cette activité. Toute exploitation d'espace devrait générer de l'argent pour la commune. Le non recouvrement des créances des espaces publicitaires a causé d'énormes préjudices financiers aux communes. On estime que 80% de panneaux étaient en situation illégale, soit un manque à gagner pour la commune estimé à plusieurs millions de DA. Selon les professionnels du secteur, les coûts d'un panneau peut atteindre 150 millions de centimes. L'application des nouvelles dispositions touchera toutes sortes d'exploitation d'espace communal à des fins publicitaires, entre autres, les enseignes commerciales et les petites pancartes des professions libérales ainsi que l'affichage mural. Toute exploitation d'espace devrait générer de l'argent pour la commune. Pour rappel, des dizaines de panneaux publicitaires ont été démantelés. La plupart de ces panneaux ont été installés dans des espaces verts.