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Reprise des cours à l'INATAA

par Rekibi Chikhi

Les étudiants de l'Institut de la nutrition et de l'alimentation et des techniques agroalimentaires (INATAA) se sont enfin réconciliés avec les bancs des classes de cours, après une désertion de presque six mois, qui n'a que trop duré.

Leurs enseignants, quoique ne faisant pas partie des antagonistes, ont fait l'engagement solennel de rattraper l'essentiel du programme si les étudiants grévistes répondent par un «oui» à l'appel de retour à la raison, lancé à maintes reprises, et par la direction de l'institut et par le corps enseignant. «Les cours, qui ont repris jeudi passé, vont se poursuivre jusqu'au 30 juin, on va essayer de sauver le maximum», nous a déclaré hier M. Boudjellal Abdelghani, le directeur de l'INATAA, d'une voix à travers laquelle on a pu enfin, déceler une note d'optimisme. Chose promise, chose faite, puisque notre interlocuteur poursuivra : «pour ce faire, les enseignants vont élaborer, chacun de son côté, un planning spécial qui va prendre en compte la spécificité du module et le degré d'importance des cours à devoir rattraper ; par ailleurs, tous les travaux pratiques (TP) vont être réalisés».

Notre interlocuteur nous apprendra, par ailleurs, que «les cours vont se poursuivre jusqu'au 15 du mois de novembre ; le coup d'envoi de la nouvelle année universitaire sera donc reporté et sera donné au niveau de l'INATAA, au début du mois de décembre».

Concernant la bourse d'étude, M. Boudjellal Abdelghani nous dira que «tout sera réglé avant le début de l'année 2016, les étudiants pourront ainsi renouveler leurs dossiers de bourse, on va coordonner avec le Cous dans ce sens». Les étudiants que nous avons contactés, bien que soulagés de ce dénouement presque heureux de cette fin d'une tumultueuse année, insistent pour dire qu'ils attendront quand même, dès la prochaine rentrée sociale, l'interprétation réelle des engagements formulés par le ministère à travers ses deux inspecteurs centraux déplacés à Constantine, à savoir l'introduction de leurs spécialités dans la nomenclature de la Fonction publique, afin de bénéficier d'un emploi. Donc, certes un retour au calme lequel reste toutefois hypothéqué par le respect des engagements tenus par le ministère de l'Enseignement supérieur qui n'est pas le seul maître du jeu. A bon entendeur, salut !