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Les parents d'élèves interpellent les responsables : Les écoles d'El-Akid Lotfi sans chauffage

par Houari Barti

L'absence de chauffage au niveau des quatre écoles primaires de Haï El-Akid Lotfi continue de constituer une véritable contrainte pour les enfants scolarisés au niveau de ces établissements, dont le plus ancien fonctionne depuis au moins six ans. Selon le délégué de la Fédération nationale des associations de parents d'élèves pour la zone d'El-Akid Lotfi, M. Yahiaoui, également président de l'association de quartier «El-Moussalaha», ce défaut de chauffage, constaté au niveau de l'ensemble des établissements primaires du quartier, «constitue en effet un sérieux handicap pour les enfants, particulièrement en cette période hivernale». Un enfant qui a froid, a-t-il ajouté, «a tendance à aller plus souvent aux toilettes, ce qui ne manque pas d'influer négativement sur son degré de concentration en cours».

Pour M. Yahiaoui, cette situation est d'autant plus regrettable quand on sait que sur les 4 établissements concernés par ce problème, deux sont déjà dotés de toutes les installations nécessaires qui n'attendent que leur connexion au réseau de gaz de Sonelgaz». Par ailleurs, et s'agissant du problème d'éclairage public au niveau dudit quartier, le président de l'association El-Moussalaha dira qu'un dossier détaillé a été déposé il y a plusieurs semaines, au niveau de la Division de la voirie et de la circulation (DVC) de la commune d'Oran, pour sensibiliser les pouvoirs publics sur la «mauvaise qualité» des équipements installés par les entreprises en charge de cette mission. Selon M. Yahiaoui, «environ 40 poteaux d'éclairage tombent chaque année à cause d'une qualité inadaptée à l'air marin».

Dans ce même dossier, a-t-il ajouté, «on va proposer l'installation dans l'avenir de poteaux anticorrosion ou galvanisés». Souvent, a-t-il ajouté, les entreprises chargées de l'éclairage public pour le compte de la commune d'Oran ne remplissent pas leurs engagements, vu que ces équipements ne fonctionnent que quelque mois avant que les lampes ne s'éteignent et les poteaux ne tombent en ruine. Un phénomène, a-t-il dit, qui doit être pris en charge car il s'agit de l'argent public qui n'est pas utilisé à bon escient mais aussi d'un problème de sécurité pour les habitants du quartier.