Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Hippodrome: Des habitants se plaignent de nuisances

par J. Boukraâ

Dans une lettre ouverte accompagnée d'une pétition adressée aux autorités locales, les habitants de la rue Sahli Houari (ex-Robespierre) et la rue Lebbas El Houari (ex-Charlot Cordy) à Haï Tafna, ex-Hippodrome, demandent la délocalisation des chambres froides situées dans le quartier. Dans leur lettre, les habitants parlent des nuisances et des dangers auxquels ils sont confrontés. Selon la lettre, « ces nuisances se résument au bruit occasionné par les machines de refroidissement installées sur les murs extérieurs des chambres froides, exploitées à la rue Sahli Houari (ex-Robespierre) et la rue Lebbas El Houari (ex-Charlot Cordy.

Ces machines fonctionnent 24h/24 et le danger provient aussi des camions de lourd tonnage portant des conteneurs et qui mettent en danger continu les élèves de l'école primaire Chrara Mohamed se trouvant à proximité ». Le même document ajoute que « depuis que cette usine fonctionne, notre quiétude et notre sommeil sont agressés jour et nuit comme l'est la sécurité de nos enfants. Ainsi, il est souhaitable que cet exploitant s'installe en zone industrielle. Nous demandons d'inviter l'exploitant à délocaliser son usine sur la zone industrielle où il ne risque ni de nuire ni de mettre en danger la vie de nos enfants ».

Contacté, le propriétaire de ces chambres froides a nié formellement que son usine soit une source de nuisance pour les habitants du quartier. Concernant les ventilateurs (machine de refroidissement des groupes électrogènes), il dira qu'« ils ne sont allumés que durant la matinée pour une durée qui ne dépasse pas une heure, soit le temps de refroidir les moteurs. Ces machines de refroidissement ne sont jamais allumées pendant la nuit ». Notre interlocuteur ajoute que son usine fonctionne selon les normes et « avant d'ouvrir, nous avons publié sur le journal une enquête commodo et incommodo faite par les services de la protection civile urbaine de la commune d'Oran et aucune réserve n'a été formulée ». Et d'ajouter : « Preuves à l'appui, j'ai tous les documents nécessaires, à savoir l'autorisation de l'exploitation d'un établissement classé délivrée par la direction de l'environnement, l'attestation de conformité délivrée par la direction de la protection civile ». Pour conclure, le propriétaire de l'usine ajoute que son établissement emploie une quarantaine de personnes, responsables d'une quarantaine de familles et qui ont vraiment besoin de leurs emplois et de leurs salaires pour nourrir leurs familles.