Après plusieurs années de mise sous le boisseau, le projet de mise en vente aux enchères publiques, des 500 voitures abandonnées à la fourrière municipale de la ville de Constantine, est relancé. Les autorités de l'APC, questionnée sur les retards enregistrés quant aux mesures à prendre pour débarrasser la fourrière de ces véhicules qui ne font qu'encombrer les lieux, pourtant annoncées il y a plusieurs mois, se disent «optimistes pour une solution à brève échéance».

 En effet la fourrière, qui en était arrivée jusqu'à refuser l'admission de véhicules saisis pour manque de place, avait amené les services communaux, chargés de la gestion de la fourrière, à opter pour la vente aux enchères des voitures abandonnées par leurs propriétaires. Selon le vice-président de l'APC, chargé du patrimoine, M. Benabdoun, «c'est là la seule solution qui reste pour débarrasser les lieux occupés par de vieilles voitures dont certaines sont dans un état lamentable de par l'usure du temps». Et notre interlocuteur d'annoncer «qu'une commission conduite par le procureur est, ces jours-ci, sur place à la fourrière pour recenser les voitures, selon leur état légal, en vue d'un assainissement de la situation. Une fois ces recensements et évaluation achevés, le dossier sera transmis aux domaines pour l'entame des procédures nécessaires à leurs ventes aux enchères publiques.

 Par ailleurs, notre interlocuteur rappelle que «nous avons pu obtenir les financements nécessaires, pour réaménager et relooker la fourrière municipale, ce qui a déjà permis de refaire complètement l'éclairage. Cependant pour le bitumage de la partie de la fourrière qui doit être débarrassée des voitures en stationnement, qui d'ailleurs représente la plus grande surface, puisque sa capacité est de 700 véhicules, il est impératif dit-il, que les lieux soient «libérés» de ces carcasses qui encombrent le lieu, qui se transforme d'ailleurs en un véritable marécage aux moindres pluies».