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![]() ![]() ![]() ![]() Peut-on encore douter de la cupidité des grands laboratoires
pharmaceutiques après cette dernière tentative d'élimination des essais
cliniques sur le protocole de l'hydroxychloroquine
menés par 671 hôpitaux dans le monde ? Une tentative aux relents de scandale
mondial qui a roulé dans la farine l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et
éclaboussé au premier chef la réputation de la revue britannique « The Lancet
», qui a publié le 22 mai l'étude alarmante autour de l'utilisation de ce
protocole, concluant que l'hydroxychloroquine n'est
pas bénéfique aux malades du Covid-19 hospitalisés et peut même leur être
néfaste. Avant que la revue en question ne publie une mise au point, le 2 juin,
avouant dans un avertissement formel sous la forme d'une « expression of concern » (« expression de préoccupation ») que «
d'importantes questions scientifiques » planent sur le sujet. Dans la
chronologie des faits, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a
immédiatement réagi à l'étude publiée par la revue « The Lancet », qui a
bénéficié d'un retentissement médiatique mondial, procédant le 25 mai à la
suspension temporaire des essais cliniques sur l'hydroxychloroquine,
qu'elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays dans le cadre de l'étude Solidarity, en attendant d'analyser les informations
disponibles et rendre une décision définitive vers la mi-juin. Avant de changer
de fusil d'épaule, après une évaluation plus rapide que prévue des « données
sur la mortalité », et annoncer le 3 juin la reprise des essais cliniques sur
l'hydroxychloroquine, soulignant dans ce contexte que
selon l'analyse des « données disponibles sur la mortalité », les membres du
Comité de sécurité et de suivi de l'organisation internationale n'ont pas
constaté « de différences dans la mortalité » et ont estimé « qu'il n'y a
aucune raison de modifier le protocole » des essais cliniques. Sans aucune
référence à la remise en cause de l'étude de la revue « The Lancet », qui n'a
pas fini d'aller de rebondissement en rebondissement, avec la rétractation pure
et simple, le jeudi 4 juin, de trois des quatre auteurs de l'étude
controversée, qui ont soutenu, dans un écrit publié par la même revue, ne plus
se porter « garant de la véracité des sources des données primaires ». Qui veut
mettre hors usage ce protocole de l'hydoxychloroquine
? On voit bien à travers ces péripéties que l'enjeu sanitaire cache mal les
appétences des gros groupes pharmaceutiques, alliés à des gouvernements, lancés
dans une véritable guerre commerciale pour mettre au point un vaccin contre le
Covid-19 et dominer un marché très juteux dont la demande constante pour les
prochaines années s'évaluerait en milliards d'unités du vaccin qu'on tente de
mettre au point. Ainsi, l'hydroxychloroquine, un
médicament bon marché, largement disponible, dont la fabrication est à la
portée de n'importe quel petit laboratoire pharmaceutique, dérange au plus haut
point des intérêts colossaux. La fin de la conspiration ? Il est trop tôt de le
dire d'une manière formelle. Certains pays, qui n'ont pas abandonné ce
protocole malgré tout le raffut autour de ses effets néfastes, ne sont pas
prêts de changer de position, quelle que soit l'évolution de la situation, mais
le chapitre de la controverse suscitée par la chloroquine et ses dérivés n'est
pas pour autant clos. A l'appui, il faut attendre les conclusions des essais
cliniques sur l'hydroxychloroquine, et d'autres
médicaments, en cours dans les hôpitaux, pour se situer dans ce triste combat
qui n'a pas fini de nous rappeler la petitesse de l'humanité devant un virus
microscopique.
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