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Quand la mauvaise monnaie chasse la bonne(1): Scénario pour une convertibilité du dinar

par Menouer Mustapha*

La monnaie est l'enfant des libertés publiques, et se voit garantie par les autorités. Pour Dostoïevski « la monnaie c'est de la liberté frappée ». Elle est aussi le symbole de la force de la cité, car la cité la plus prospère et la plus forte peut montrer sa supériorité par l'exposition de son numéraire. La tradition de symboliser les « temples de l'argent » par une réplique du Parthénon date de là.2

Si la monnaie est l'enfant des libertés publiques, force est de constater qu'elle est très en retrait en Algérie. En effet la monnaie officielle, le dinar, ne cesse de perdre de sa valeur par rapport aux devises fortes telles que l'euro3 et le dollar4 en raison notamment de la politique monétaire suivie par la banque d'Algérie basée sur le dogme de l'inconvertibilité de la monnaie pour la majorité des acteurs économiques ainsi que pour les particuliers. La monnaie nationale demeure très faible même par rapport à celles des pays voisins de l'Algérie, le Maroc5 et la Tunisie6, qui pourtant n'ont pas des ressources aussi importantes.

En dehors des mesures de convertibilité partielle de la monnaie, notamment pour les opérations commerciales courantes pour les opérateurs du commerce extérieur, la banque d'Algérie refuse de convertir du dinar au taux officiel pour les particuliers en dehors d'une dotation touristique ridicule (115 euros par an) ce qui dirige ces derniers vers le marché noir des changes dont le taux est supérieur au taux officiel.

Il y a lieu de distinguer le cours légal de l'inconvertibilité « qui signifie l'impossibilité d'obtenir la conversion à prix fixe d'une monnaie en une marchandise ayant une utilité intrinsèque et un usage monétaire, c'est-à-dire en pratique en métal précieux ou en devise étrangère »7

Après quelques tentatives destinées à revaloriser la monnaie nationale, et d'élargir le champ de convertibilité de la monnaie de la part du précédent ministre des finances, la banque d'Algérie maintient obstinément son option de ne pas consentir la moindre amélioration de la convertibilité du dinar envers les particuliers et revient en arrière en ce qui concerne les entreprises notamment exportatrices8.

En effet le 15 avril, le Quotidien d'Oran, publie une déclaration du gouverneur de la banque d'Algérie sous le titre « le gouverneur de la banque d'Algérie dit niet ». Le journal reprend les déclarations du nouveau gouverneur devant le Sénat où il refuse deux mesures qui font l'objet, depuis longtemps, des doléances des « citoyens »9 : l'augmentation du plafond de change pour le voyage (« allocation » ou plutôt « dotation touristique » ) qui est de 115 euros environ contre un peu plus de quatorze mille dinars, la deuxième mesure étant l'ouverture de bureaux de change officiels avec l'argumentation suivante. Le nouveau gouverneur de la Banque d'Algérie justifie son premier refus ainsi : si nous prenons le nombre de citoyens qui ont un passeport biométrique, soit quatre millions, une simple opération arithmétique fait que nous allons mobiliser les réserves de change. L'argumentation du représentant de la banque d'Algérie ne va plus loin car il ne nous donne aucune précision sur le montant de l'augmentation de la dotation touristique ni sur ces conséquences. On sait seulement que l'ex ministre des finances qui, d'ailleurs, n'est pas resté très longtemps en poste, avait proposé d'augmenter cette dotation à 1000 dollarspar an(740 euros)ce qui est encore très loin de nos voisins maghrébins qui eux ont droit jusqu'à 3500 euros pour le Maroc et 3000 euros pour la Tunisie.

Afin de suivre l'argumentation de M. le gouverneur de la Banque d'Algérie nous avons fait cette opération arithmétique en nous basant sur l'hypothèse la plus basse, celle de M. Benkhelfa soit 1000 dollars que nous avons multipliés par quatre millions ; on obtient la somme de quatre milliards de dollars. Donc on est très loin d'une menace ? si tant est qu'elle existe d'un épuisement des réserves de change qui pourrait perturber le sommeil du grand argentier ! De plus nous allons montrer dans cet article toutes les conséquences positives de cette mesure si elle était prise.

Avant de développer notre argumentation revenons au second refus du gouverneur de la banque d'Algérie c'est-à-dire celui d'ouvrir des bureaux de change officiels : le GBA (gouverneur de la Banque d'Algérie) justifie son refus par le fait qu'il n'y a pas d'activités touristes en Algérie ou si peu comparativement aux pays voisins le Maroc et la Tunisie.

Ainsi le gouverneur de la banque d'Algérie retourne tout bonnement l'argumentation de ceux qui lui ont demandé d'ouvrir des bureaux de change pour encourager? la venue de touristes. Dans cette catégorie il ne faudrait pas oublier d'ajouter aussi nos immigrés ou nos binationaux parce qu'ils sont nombreux (plus d'un million) et qu'ils sont appelés à changer des devises contre du dinar ce qu'ils font en majorité? aujourd'hui au marché noir. L'argumentation du gouverneur de la banque d'Algérie nous parait ubuesque : elle nous fait penser à celui à qui on offre une poule (aux œufs d'or) et qui demande où sont les œufs!

De là à tuer la poule aux œufs d'or il n'y a qu'un pas que certains n'hésitent pas à franchir pour se rassasier une seule fois au lieu de miser sur plusieurs repas tout au long de l'année avec ces œufs là.

Ce qui est plus grave c'est qu'en refusant de convertir le dinar, dans des proportions raisonnables (à l'instar des pays limitrophes) la banque d'Algérie incite, indirectement, les citoyens ordinaires, les ménages, les commerçants et même les entreprises à s'orienter vers le marché parallèle pour les opérations de change et ce en violation de la loi sur la monnaie et le crédit qui interdit à toute personne physique ou morale de procéder au change des monnaies en dehors des banques. Quel paradoxe ! Paradoxe encore plus saisissant lorsqu'on on vous apprend que vous pouvez exporter jusqu'à 7500 euros en passant la douane ! Il a bien fallu que vous changiez cet argent quelque part donc au marché parallèle.

L'autre conséquence de cette politique monétaire est la dépréciation constante du dinar depuis plus de 25 ans qu'on peut vérifier par ? le taux de change de la monnaie au marché parallèle plus de trente pour cent moins côté que le taux officiel. Ce qui justifie encore plus le refus de la BA de convertir des dinars. Pourtant ce taux de change au marché parallèle n'existe qu'en raison du refus de la BA de convertir la monnaie en d'autres termes de reconnaitre la valeur de sa propre monnaie qu'elle est la seule à émettre. En l'espace de cinq ans le dinar a perdu près de 40% de sa valeur. Entre 2014, notre première contribution, et 2017, le taux est passé de 160 à plus de 190.Entre 2008 et 2013 le dinar avait perdu déjà 35% de sa valeur.Il s'agit d'un cercle vicieux ou d'un effet toboggan dont la politique actuelle ne permet pas de sortir. En effet l'économie algérienne est une économie ouverte sur le marché mondial depuis la fin du régime socialiste ou dirigiste en 1989. Si on pouvait admettre dans une économie protectionniste où l'Etat avait le monopole du commerce extérieur l'inconvertibilité de la monnaie pour la majorité des citoyens algériens dans un système ouvert où beaucoup voyagent à travers le monde elle est aujourd'hui une aberration économique surtout si on mesure les énormes masses d'argent en dinars et en devises brassées dans ce marché illégal des changes. Ceci constitue une opportunité perdue pour remettre cette énorme masse dans le circuit bancaire.

D'autres conséquences concrètes de cette politique monétaire au sein de la population et dans la société peuvent être répertoriées. Nous avions brossé les effets de la dépréciation continue du dinar depuis plusieurs décennies dans notre première contribution en 201410 : les trafics en tout genre aux frontières, et nous avons eu l'occasion d'en observer quelques-uns lors de nos voyages : aux frontières les services des douanes saisissent régulièrement des cartouches de cigarettes (américaines) destinées à être revendus à l'étranger. La cartouche de cigarette se vend en Algérie à 2200 dinars alors qu'elle est revendue aux alentours de 35 euros en Europe. Bon nombre de nos concitoyens se livrent à ce trafic en raison de la faiblesse de la dotation touristiquede la BA. Mais les cigarettes ne sont pas le seul produit, loin s'en faut, concerné par ces trafics.

Au « niet » de la banque d'Algérie le citoyen répond par la ruse et le système D : il achète un produit prisé qui n'est pas cher en Algérie mais qui se vend plus cher à l'étranger. Et inversement il importera des produits bon marché d'Europe pour les revendre plus cher en Algérie. Les cigarettes ne sont qu'un petit exemple, nous avons connu de plus gros trafics aux frontières Est avec la Tunisie et Ouest avec le Maroc : l'exportation de l'essence dont le prix est moins élevé en Algérie et plus élevé chez nos voisins, les médicaments, les produits de large consommation etc?.

Pour être tout à fait objectif il faut reconnaître que des mesures ont été prises dans le but de stopper la dépréciation monétaire notamment en asséchant les liquidités monétaires comme nous l'avions proposé en 2014 : ainsi le ministre des finances précédent avait mis en place deux mesures ; la première consistait à proposer aux gros opérateurs du commerce informel (c'est là que se trouve les plus grands gisements de liquidités monétaires) de déposer leur argent dans les banques en échange d'un impôt unique de 7%. Cette mesure a malheureusement échoué en raison de sa naïveté.Qu'ont fait les « barons » du commerce informel ? Ils se sont mis à changer leurs dinars contre des devises et ont encore accentué le déséquilibre entre les deux monnaies. La deuxième mesure a consisté dans le lancementd'un emprunt obligataire : après quelques mois il s'avère que cet emprunt a été acheté plus par les entreprises publiques que par les entreprises privées et surtout pas l'informel. Ainsi ces deux mesures n'ont pas eu l'effet escompté.

Comme dit le dicton populaire on n'attire pas des mouches avec du vinaigre!

Nous avions proposé en 2014 l'élargissement de la convertibilité du dinar à la « dotation touristique » englobant : les voyages, les études11 et les soins à l'étranger. Mais il s'avère après les déclarations de l'actuel gouverneur de la BA qu'elles font l'objet d'une fin de non-recevoir ce qui témoigne d'un certain mépris des dirigeants à l'égard du peuple, pourtant source de la souveraineté selon la constitution, et de ceux qui portent ses idées.

En résumé, nous dirons queles dernières mesures de la banque d'Algérie sont antiéconomiques, antisociales, et illégitimes.

Les critiques étant faites ou le diagnostic posé, il convient maintenant d'ébaucher le scénario d'une convertibilité plus large du dinar qui représente, à notre avis,l'une des solutions qui permettront à l'Algérie de faire un bond qualitatif et de sortir par le haut de la crise économique et financière qui touche le pays.

Tout d'abord il faut revenir aux fondamentaux : les hydrocarbures et le gaz , ressources naturelles que Dieu nous as données, et dont l'Algérie tire la majorité de ses revenus sont vendus contre des devises. Comparativement nous sommes mieux lotis que les pays voisins comme le Maroc et la Tunisie. Dans ces deux pays également la monnaie n'est pas librement convertible. Pourtant les ressortissants marocains peuvent changer pour voyager 40 000 dirhams par an soit environ 3500 euros et les tunisiens 6000 dinars soit 3000 euros au taux actuel. Ajoutons qu'au Maroc, pays voisin dont la population12est comparable à celle de l'Algérie, une quarantaine de millions environ, d'autres mesures complémentaires qui vont dans le sens d'une plus grande convertibilité de la monnaie ont été prises en janvier 201713.

Pourtant les réserves de change du Maroc sont beaucoup moins élevées que celle de l'Algérie : selon la banque centrale marocaine elles étaient de 22,40 milliards de dollars en Aout 2016. Celles de la Tunisie étaient de 12 milliards de dinars tunisiens soit 6 milliards de dollars.

Celles de l'Algérie sont ? de 109 milliards de dollars. Ce qui la place dans une position beaucoup plus confortable que ses voisins pour procéder à une meilleure convertibilité de la monnaie au profit de ses ressortissants.

Après cette comparaison avec les pays voisins envisageons donc le scénario d'une meilleure convertibilité de la monnaie au profit des citoyens algériens résidents ou non en Algérie. Il est loin d'être un scénario catastrophe comme se plaisent à nous le décrire certains dirigeants et « experts » agréés.

Dans l'hypothèse où la banque d'Algérie accepterait de rendre convertible la monnaie nationale dans certaines proportions voici ce qui se passerait.

Envisageons un seuil minimum comme celui de nos voisins limitrophes, le Maroc ou la Tunisie qui ont des réserves de change beaucoup plus faibles que l'Algérie. En permettant de changer 3000 euros aux algériens appelés à voyager les liquidités que le ministre des finances et la banque d'Algérie essaient d'attirer en vain vont entrer dans le circuit bancaire : l'équivalent de 12 milliards d'euros soit 1444 milliards de dinars (le taux officiel de change étant de 120 dinars pour un euro).

C'est la première conséquence positive qui va se concrétiser. Ces liquidités rapatriées dans le circuit bancaire sont la contrepartie officielle des devises décaissées selon un taux officiel décidé par la BA calculé sur la base d'un panier de monnaies de devises. Ce n'est pas un taux fantaisiste comme voudraient le faire croire certains. Le second taux du marché noir n'existe qu'en raison du refus de la BA de procéder au change au taux officiel !

En conséquence dès que la BA lèvera ce refus le taux du marché noir disparaitra de lui-même ou bien sera modulé vers une plus grande égalisation avec le taux officiel. C'est la deuxième conséquence positive pour la majorité des acteurs économiques.

Troisième conséquence : aujourd'hui les résidents algériens à l'étranger ne transfèrent pas beaucoup de devises vers leur pays à travers les canaux officiels comparativement aux immigrés marocains et tunisiens ; selon le FIDA (fond international de développement agricole)les transferts des Algériens résidant en Europe vers leur pays d'origine sont estimés, par cette institution spécialisée des Nations unies, à 1,85 milliard de dollars. Les immigrés marocains ont envoyé vers leur pays 6,2 milliards de dollars en 2014 et les Tunisiens 2,057 milliards de dollars. Ainsi l'Algérie est classée à la 132ème place après la Tunisie qui occupe la 11ème place.

Le montant retenu par l'agence onusienne (1,85 Md de dollars) représente seulement les transferts d'argent effectués à travers les circuits formels, banques et Algérie Poste. Aucun outil ne mesure les envois faits à travers le réseau informel qui draine une masse monétaire considérable ; Parmi les raisons invoquées pour expliquer ce mauvais classement de l'Algérie le rapport du FIDA note l'absence d'agences bancaires algériennes à l'étranger et les coûts élevés des transferts. Ainsi les immigrés algériens préfèrent le circuit informel dans l'état actuel de la politique monétaire.

Or si on élargit la convertibilité du dinar aux particuliers, comme dans les pays maghrébins voisins, cela aura pour effet, par un jeu de vases communicants, d'encourager nos résidents à l'étranger à se diriger vers le circuit officiel et légal de change. Ce sont alors plusieurs milliards d'euros qui seront mis à la disposition des banques et bureaux de change à condition, bien sûr, que des garanties soient accordées aux résidents algériens à l'étranger .La confiance s'instaurera entre la BA et les résidents algériens à l'étranger ainsi que les nationaux. C'est cette confiance qui fait défaut et qui décourage les investisseurs algériens et étrangers.La confiance est de loin l'élément le plus important dans ce scénario.

Ainsi ce qui paraissait à première vue comme une mauvaise affaire financière lorsqu'on aborde les choses comme un simple jeu d'écritures comptables à la manière de la banque d'Algérie peut se transformer en une affaire économique et financière avantageuse pour tous dans un jeu gagnant/gagnant. Les particuliers c'est-à-dire 98% de la population trouveront leur compte, la banque d'Algérie aussi puisqu'elle va faire rentrer dans le circuit officiel et légal une grande partie de la masse considérable de liquidités en dinars et en devises, objectif qu'elle n'a pas pu atteindre avec sa politique actuelle. Les entreprises seront également satisfaites puisqu'elles n'auront affaire qu'à un seul taux de change du dinar pour leurs achats à l'étranger. Quatrième conséquence : les trafics que nous avons évoqués et qui sont la conséquence, en majorité, de la dépréciation monétaire et de l'inconvertibilité de la monnaie diminueront dans des proportions appréciables ainsi que la charge des services de douane, de police et de sécurité pour les combattre. Comme dit si bien ce proverbe populaire : « la courge cessera de se gratter la tête » (El kabouyatathanna min hak erras.). Au lieu de s'adonner à ces petits trafics la majorité de ces revendeurs se dirigeront vers des projets plus économiques et plus productifs.

Et enfin nous assisterons, à une cinquième conséquence et non la moindre : le redressement de la valeur du dinar qui au lieu de se déprécier de manière constante depuis plus de vingt ans prendra de la valeur, ce qui aura pour effet d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés (en dinars) et ainsi évitera à la BA de faire appel à la planche à billets et diminuera l'inflation. Il faut ici noter que les salaires des Algériens, en général, sont parmi les plus bas ? du Maghreb (ne parlons même pas de l'Europe) en raison de la dépréciation continue du dinar.

Il s'agirait, si ces mesures étaient adoptées,de la première étape d'une opération financière et politique de grande ampleur qui traduirait une restauration de la confiance entre la société et les dirigeants ce qui aura pour effet une réhabilitation des valeurs du travail et de l'effort au lieu de la spéculation et de la gabegie actuelles ; cela constituerait un signal fort pour la société pour évoluer dans un sens positif et permettra à l'Algérie de mieux s'insérer dans la modernité et d'être mieux considérée par ses partenaires étrangers.

*Enseignant universitaire

Notes:

1-Une monnaie se déprécie quand elle devient trop abondante selon la théorie quantitative de la monnaie de Copernic . Gresham donne son nom à la fameuse formule : « la mauvaise monnaie chasse la bonne », l'abondance monétaire artificielle née d'altérations politiques est une illusion car la mauvaise monnaie chasse la bonne.

2-wikipédia

3-Un euro vaut 121,4 dinars

4-un dollar vaut 108, 5 dinars

5-Au taux actuelun euro vaut près de 11 dirhams

6-Un euro vaut 2,7 dinars tunisien.

7-Fréderich MISHKIN, Monnaie, banque et marchés financiers, éd. Nouveaux Horizons 2007, p. 71

8-Une directive de la banque d'Algérie datant de 2016 met fin en effet à la convertibilité commerciale du dinar pour les entreprises exportatrices en violation de la loi sur la monnaie et le crédit qui garantit la convertibilité commerciale.

9-Si tant est que ceux qui occupent les positions dominantes de l'Etat nous considère comme des citoyens et non des sujets !

10-Notre première contribution a été publiée le 21 avril 2014 dans le Quotidien d'Oran sous le titre « avantages et inconvénients du dualisme monétaire : à propos de la dévaluation du dinar»

11-Selon la Banque extérieure d'Algérie, pour les étudiants il existe une possibilité de transférer une somme de ?. 9000 dinars par mois ce qui équivaut à 70 euros par mois !On mesure le ridicule de cette somme qui n'est pas une bourse mais un transfert d'argent au taux officiel lorsque l'on sait que le minimum vital pour un éudiant est de 600 euros par mois.

12-La population du Maroc est de plus de 35 millions

13-Les enfants mineurs ont droit aussi à une dotation touristique de 10 000 DH par an. Les professions libérales à 60 000 DH par an. Pour les malades appelés à se soigner à l'étranger sur prescription d'un médecin inscrit à l'ordre des médecins marocains, ils peuvent transférer 30 000 DH. De même les frais d'hospitalisation à l'étranger peuvent être réglés avec une dotation sur présentation d'un devis et d'une facture. (voir site internet BCM)