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Désormais, les
quatre piliers de l'économie de la connaissance, tels que définis par la Banque
mondiale, à savoir les régimes économiques et institutionnels, l'éducation et
les ressources humaines, l'infrastructure de l'information et les systèmes
d'innovation, sont concrètement intégrés dans le développement économique du
pays.
Grâce à la dynamique mise en œuvre par l'Université dans le cadre de la politique de restructuration du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Algérie, l'économie de la connaissance a occupé l'un des axes stratégiques où la performance a donné des résultats probants. C'est ce qui ressort des déclarations du directeur général de la Recherche scientifique et du Développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Mohamed Bouhicha, qui a expliqué, lors de son intervention, hier, sur la chaîne 1 de la Radio algérienne, que le ministère de l'Enseignement supérieur a pris plusieurs mesures dans ce cadre, notamment la mise en place d'un écosystème favorisant l'innovation et l'entrepreneuriat, permettant aux universités et aux Instituts de recherche de donner une dimension économique à leurs activités et de transformer l'Université en un véritable moteur du développement économique. Dans son intervention, il a souligné que le ministère s'appuie sur plusieurs commissions pour soutenir la performance et la visibilité de l'Université algérienne, ce qui a eu un impact positif sur son classement sur le plan international, l'Algérie étant désormais souvent classée parmi les meilleurs pays en termes de nombre d'universités dans plusieurs classements internationaux. Il a également souligné que les réformes engagées par le ministère au cours des dernières années ont permis au secteur de s'adapter aux mutations nationales et internationales et d'entrer véritablement dans l'économie de la connaissance. Concernant le bilan des réformes, en cours depuis trois ans, M. Bouhicha a soutenu qu'il était positif, notamment grâce à la réorientation de la Recherche scientifique vers des projets répondant aux besoins des partenaires sociaux et économiques, alors qu'auparavant, la recherche manquait de dimension économique. Toutes les recherches réalisées selon des objectifs clairs Aujourd'hui, a-t-il précisé, « on dénombre 47 branches économiques liées au domaine de la Recherche scientifique, avec un capital estimé, à environ 12 millions de dinars et un chiffre d'affaires supérieur à 1,5 milliard de dinars, avec l'ambition de porter ce chiffre à 5 milliards de dinars d'ici 2027, ce qui constitue une valeur ajoutée pour l'Economie nationale ». Ajoutant dans ce sens que « toutes les recherches actuellement menées par les centres et laboratoires de recherche financés par la Direction générale de la Recherche scientifique sont réalisées selon des objectifs clairs et préprogrammés, qu'il s'agisse de la formation des doctorants ou de la satisfaction des besoins des partenaires économiques ». Dans ce contexte, le même responsable a révélé l'existence de 335 projets de recherche nationaux en cours de réalisation, dont la plupart reflètent les préoccupations du milieu social et économique, ce qui garantit la valorisation des résultats de ces recherches. Tout en relevant que « le processus d'évaluation en cours a montré que 53 projets issus du premier appel à projets nationaux présentent un fort potentiel de valorisation et de transfert technologique au profit des partenaires économiques, et que les résultats des deuxième et troisième appels à projets, dont l'évaluation est prévue en 2026, devraient être encore meilleurs ». Au niveau international, M. Bouhicha a précisé qu'il existe 215 projets de recherche internationaux menés par des chercheurs algériens dans le cadre de partenariats euro-méditerranéens, dont la plupart ont un impact économique, parmi lesquels des projets dans le domaine agricole, tels que la culture du safran dans le cadre de partenariats internationaux. Abordant le volet de l'Environnement entrepreneurial au sein de l'Université, M. Bouhicha a relevé « un changement radical », les universités ayant réussi, en seulement 14 mois, à créer ou à lancer la création de plus de 2. 700 micro-entreprises, ce qui renforce le rôle de l'Université dans le soutien à l'Economie nationale. Pour M. Bouhicha, « la Recherche scientifique est aujourd'hui un véritable espace d'attraction pour les compétences universitaires et un levier essentiel pour transformer les connaissances en valeur économique au service du développement national ». |
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