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Dans un discours à la nation: Les engagements de Tebboune

par R. N.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a renouvelé hier, mardi, son engagement à mener un dialogue politique avec les partis comme il l'avait promis auparavant.

Dans un discours à la nation, prononcé devant le parlement réuni en ses deux chambres au Palais des Nations au Club des Pins, le président de la République a déclaré : « nous nous sommes engagés à nous adresser au peuple algérien fier par votre intermédiaire. Ce qui traduit la volonté politique à laquelle nous ne dérogerons pas, dans une mise en œuvre stricte de nos engagements, depuis que j'ai eu l'honneur de la confiance du peuple bienveillant ».

Le président de la République a poursuivi : « je me suis engagé depuis cette tribune pour un dialogue politique avec les partis et j'y reste engagé, comme je l'ai déclaré et expliqué à certains chefs de partis que j'ai reçus. Et d'indiquer que ce dialogue commencera "dès que le parlement aura approuvé la loi sur les partis".

Considérant que ce dialogue "sera constructif", le président de la République a confirmé son engagement à "appliquer tout ce qui sera convenu avec les partis".

Le chef de l'Etat a, aussi, affirmé que l'Algérie ne renoncera pas au caractère social de l'État, en incarnation de l'esprit de la Déclaration du 1er novembre 1954.

"L'Algérie est un État social et nous ne renoncerons pas à cette approche", a déclaré le président en soulignant que la base de la déclaration de l'État algérien était la Déclaration du 1er novembre 1954, qui "ne sera pas remplacée et ne sera pas autre".

À cet égard, le président Tebboune a rappelé les sacrifices des valeureux martyrs qui ont fondé cette déclaration et ont pris les armes pour libérer la patrie et "construire un État social, démocratique selon nos principes islamiques".

Le président de la République a ajouté: « nous ne mettrons pas fin à l'aide sociale destinée au citoyen ordinaire, car c'est son droit », rappelant les différentes décisions prises et les programmes réalisés, qui couvrent les secteurs du logement, de l'éducation, de la santé, etc., pour conclure en disant : « Il n'existe aucun pays dans le monde qui possède une politique sociale comme celle de l'Algérie ».

Le président de la République a, par ailleurs, salué les résultats obtenus par l'Agence nationale de l'investissement. Ajourant que la contribution de l'industrie au revenu national brut a atteint 10 %, soulignant l'ambition de porter ce taux à 12 ou 13 %.

Dans le domaine de la santé, le président Tebboune a expliqué que les médicaments locaux couvrent 82 % des besoins du marché national, ce qui permettra d'économiser environ 200 millions de dollars d'ici la fin de l'année 2025.

Le chef de l'Etat a également confirmé la réalisation du rêve d'une Algérie forte grâce à ses mines, en indiquant que Gara Djebilet sera la troisième plus grande mine au monde, et que la fin du mois de janvier verra l'arrivée du premier train minier à Oran.

Et la production de phosphate augmentera cinq fois, passant de 1,5 million de tonnes à 10 millions de tonnes, avec l'ambition de livrer le phosphate à Annaba d'ici la fin de l'année 2026.

Le président Tebboune a, en outre, souligné que les intérêts du peuple seront en tête des priorités, affirmant que les difficultés et les tentatives de perturbation de l'intérieur ou de l'extérieur ne l'empêcheront pas d'accomplir son devoir.

Abdelmadjid Tebboune a également confirmé que la justice fera face à toutes les formes de corruption, soulignant son engagement à protéger les fonctionnaires intègres de l'État.

Le président de la République a, par ailleurs, confirmé l'existence de plans visant à semer le trouble et la division entre l'Algérie et la Tunisie. Il a souligné que la sécurité de l'Algérie est une extension de la sécurité de la Tunisie, et que la sécurité de la Tunisie est une extension de la sécurité de l'Algérie, mettant en avant la profondeur des liens qui unissent les deux pays.

Le président Tebboune a également confirmé que l'Algérie n'est jamais intervenue dans les affaires intérieures de la Tunisie et n'interviendra pas, soulignant que l'Algérie s'interdit d'intervenir dans les affaires intérieures de la Tunisie.