Depuis le début de saison, les signaux d'alerte étaient au rouge. Ces derniers temps, rien n'a changé dans la gestion de l'équipe.

 Depuis le départ du coach Sid Ahmed Slimani qui a abandonné le club pour rejoindre le Wided de Tlemcen, la direction du Galia n'a pas réussi à engager un entraineur réellement qualifié. Pire encore, les responsables persistent dans le bricolage et l'équipe poursuit sa chute vers les profondeurs du classement. Aujourd'hui, le GCM, après sa lourde défaite face à l'USMH, a dégringolé à la 14e place, synonyme de zone potentiellement relégable, à la veille d'affronter le RC Kouba, l'un des candidats à l'accession. Avec des joueurs visiblement limités et un entraineur dépourvu de l'expérience et des compétences nécessaires pour gérer une telle situation, l'avenir du GCM s'annonce alarmant, et le spectre de la relégation plane. Par ailleurs, le comité directoire n'est pas épargné par ces critiques même s'il a hérité d'une situation catastrophique. Les supporters mascaréens, quant à eux, sont perdus et ne savent plus à quel saint se vouer. Le Galia paye aujourd'hui cash les conséquences d'une gestion catastrophique, marquée par des décisions incohérentes, dépourvues de toute logique. L'identité du club semble s'effacer au fil des jours, depuis que l'avenir a été confié aux membres de l'Assemblée générale qui ne se préoccupent que des marchandages électoraux, sans aucun respect pour l'histoire du club. La responsabilité de ce désastre n'incombe pas seulement aux actuels responsables. Les anciens présidents, dirigeants et joueurs ont également leur part de responsabilité dans ce qui se trame aujourd'hui au sein du GCM. Les intérêts personnels et le populisme ont prévalu, au détriment de la pérennité du club. Une page sombre qui restera gravée dans l'histoire et dans la mémoire des nouvelles générations. Car, il est profondément grave de contribuer, volontairement ou non, à la destruction du Galia qui a permis à certains de se faire un nom.