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Le musée de la station saharienne rouvert

par R.N.

  Le musée de la station saharienne de Beni-Abbès a rouvert ses portes au public, après plus d'une année de fermeture due à des travaux de réhabilitation et de modernisation, indiquent les services de la wilaya.

Cette réouverture intervient en plein cœur de la saison touristique du Sahara, offrant ainsi aux visiteurs et touristes, actuellement présents dans la région, l'opportunité de découvrir l'une des collections muséologiques les plus riches et importantes du pays, dédiée à la faune et à la flore sahariennes, a-t-on précisé.

Cette précieuse collection muséale comprend aussi des pièces rares remontant à la préhistoire, incluant des pièces des périodes paléolithique et néolithique, a-t-on expliqué.

Parmi ces trésors figurent des bifaces, des haches, des broyeurs, des poteries, ainsi que des pointes en silex, et bien d'autres pièces, témoignant de la présence humaine ancienne dans cette région du pays, selon des responsables de cette structure.

Le musée propose également des stands mettant en avant des spécimens géologiques spécifiques, issus de l'ère paléozoïque, ainsi que des expositions consacrées à l'artisanat traditionnel local et des métiers.

Une collection variée de fossiles, dont des pièces de bois fossilisé, des spongiaires, des coraux, des brachiopodes et des crinoïdes, datant de plusieurs millions d'années, sont également présentés, selon la même source. L'ouverture de ce musée au public, conjointement avec son zoo abritant plusieurs espèces animales sahariennes, répond à une décision antérieure prise par le wali Ali Moulay.

L'objectif de cette décision est de redonner à cet établissement son rôle central, consistant à mettre en valeur son exceptionnelle collection et permettre aux visiteurs d'accéder à un pan essentiel de l'histoire du pays tout en renforçant l'attractivité touristique de la région, selon les services de la wilaya.

Le musée et la station de recherches sur les zones arides sont implantés sur une surface de plus de deux hectares, qui relèvent actuellement du Centre de recherches scientifiques et techniques sur les zones arides (CRSTZA) de l'université Mohamed-Khider de Biskra.

Cette structure scientifique et culturelle est en cours de classement au registre local du patrimoine culturel matériel de la wilaya, dans le but d'assurer une meilleure protection et une pérennisation durable de ses ressources muséologiques et scientifiques, a-t-on indiqué.

Fondé en 1942, le musée est progressivement devenu un lieu incontournable pour les chercheurs et scientifiques, aussi bien nationaux qu'internationaux, renforçant ainsi sa renommée sur les plans national et international.