|
Reconnaissance du «Somaliland» par l'entité sioniste: Les MAE de 21 pays arabes et musulmans expriment leur rejet
par R.N. Les ministres des Affaires étrangères
(MAE) de 21 pays arabes et musulmans, dont l'Algérie, ont exprimé leur rejet
catégorique de la déclaration de l'entité sioniste reconnaissant la région du
"Somaliland" comme Etat indépendant,
condamnant fermement cette reconnaissance en violation flagrante des règles du
droit international et de la Charte des Nations Unies.
Les ministres des Affaires étrangères de ces pays ont exprimé, dans un communiqué conjoint, leur rejet catégorique de la déclaration de l'entité sioniste reconnaissant la région du "Somaliland", située en République fédérale de Somalie, "compte tenu des graves répercussions de cette mesure sans précédent sur la paix et la sécurité dans la région de la Corne de l'Afrique et de la mer Rouge, ainsi que de ses graves retombées sur la paix et la sécurité internationales", soulignant que cet acte reflète le mépris manifeste et total de l'entité sioniste pour le droit international. Les ministres des Affaires étrangères de ces pays ont fermement condamné cette reconnaissance, la qualifiant de "violation flagrante des règles du droit international et de la Charte des Nations Unies, qui souligne la préservation de la souveraineté des Etats, ainsi que de l'unité et de l'intégrité de leurs territoires". Ils réaffirment en outre "le soutien total à la souveraineté de la République fédérale de Somalie et le rejet de toute mesure susceptible de compromettre l'unité, l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Somalie sur l'ensemble de son territoire", précisant que "la reconnaissance de l'indépendance de parties du territoire d'un Etat constitue un précédent dangereux et une menace pour la paix et la sécurité internationales, ainsi que pour les principes établis du droit international et la Charte des Nations Unies". Les MAE soulignent, par ailleurs, "le rejet catégorique de tout lien entre cette mesure et tout plan de déplacement du peuple palestinien hors de sa terre, qui est refusé sur le fond, la forme et de manière absolue". Outre l'Algérie, ce communiqué est signé par les ministres des Affaires étrangères de la Jordanie, de l'Egypte, de l'Union des Comores, de Djibouti, de la Gambie, de l'Iran, de l'Irak, du Koweït, de la Libye, des Maldives, du Nigeria, du Sultanat d'Oman, du Pakistan, de l'Etat de Palestine, du Qatar, de l'Arabie saoudite, de la Somalie, du Soudan, de la Turquie et du Yémen, ainsi que par l'Organisation de la coopération islamique (OCI). |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||