Le sélectionneur de l'équipe nationale, Vladimir Petkovic, a estimé hier, à la veille du match face au Burkina Faso, que cette rencontre s'annonçait « difficile » et « presque décisive » pour la qualification au second tour.

« Je dis toujours que le prochain match est le plus difficile. Nous attendons donc le Burkina Faso, une équipe très compétitive, l'une des favorites de notre groupe. Ce sera certainement un match presque décisif pour accéder au second tour », a déclaré le coach national en conférence de presse. Après une entrée en lice maîtrisée face au Soudan où l'équipe nationale a idéalement lancé leur campagne en disposant aisément le Soudan avec autorité, Petkovic sait pertinemment qu'un match ne ressemble jamais à un autre. « Ce sera, sans aucun doute, un match difficile, mais je crois en mon équipe et nous ferons tout pour gagner et convaincre », a-t-il souligné tout en revenant sur la prestation de l'EN, lors de la première journée. Il a tenu à insister sur la nécessité d'identifier rapidement les insuffisances et de corriger les lacunes. « Nous avons constaté des difficultés dans certains segments du match et nous avons essayé, avec l'équipe, d'y remédier. Il est important de reconnaître les problèmes, et nous avons tenté de le faire », a-t-il expliqué, en appelant à la vigilance et à la continuité dans le travail.

Le sélectionneur a également rappelé que les premières rencontres d'une compétition servent, avant tout, à progresser. « Les premiers matchs servent toujours à s'améliorer, à progresser et à tirer des enseignements pour la suite du tournoi », a-t-il souligné.

Sur le plan tactique, Petkovic a insisté sur la nécessité pour les ‘Verts' de rester fidèles à leur identité de jeu. « Il est important d'avoir ses propres principes, ses propres schémas. On ne peut pas, tous les trois jours, s'adapter complètement à l'adversaire », a-t-il affirmé. Selon lui, la clé réside dans la concentration et la force mentale sur l'ensemble du match. Pour Vladimir Petkovic, le travail ne fait que commencer et que seule une victoire face au Burkina Faso permettrait aux ‘Verts' de confirmer leurs intentions dans cette CAN 2025. « Nous croyons en notre équipe et nous ferons tout pour gagner », a-t-il conclu, avec détermination.

A propos de son prochain adversaire, l'entraineur national n'a pas tari d'éloges sur les ‘Etalons' et se montre particulièrement, méfiant en affirmant que c'est une équipe solide, organisée et mentalement prête. « C'est une équipe solide et compacte. Les joueurs burkinabè évoluent ensemble depuis longtemps, ils ont du caractère et sont forts physiquement, mais nous devrons nous concentrer sur nous-mêmes », a-t-il expliqué.