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Nouvelles manœuvres sionistes: Un autre projet criminel de déplacement forcé des Palestiniens
par Mohamed Mehdi Samedi, 79e jour du
cessez-le-feu, Israël continue de violer unilatéralement l'accord de Charm Al-Cheikh, en commettant, depuis le 11 octobre 2025,
plus de 850 attaques contre les civils de Ghaza
durant cette période, en plus de ne pas respecter le volet des aides
humanitaires préconisé par le « plan de paix », dans ce qui semble être une
démarche menée en total accord avec l'administration Trump.
Israël poursuit ses attaques contre les civils de Ghaza. Dans son dernier rapport statistique, publié hier, le ministère de la Santé rapporte un bilan de 4 martyrs et 8 blessés dans les bombardements enregistrés durant les précédentes 48h (jeudi et vendredi), ainsi que de la récupération de 25 corps sous les décombres. Le nombre de victimes depuis l'accord de cessez-le-feu du 11 octobre 2025 passe ainsi à 414 martyrs et 1.142 blessés, et 679 corps de martyrs exhumés des décombres des bâtiments bombardés depuis le début du génocide. Quant au bilan cumulatif des victimes du génocide israélien à Ghaza, depuis le 7 octobre 2023, il passe à 71.266 martyrs et 171.219 blessés. Le ministère précise, en outre, que le nombre de « 292 martyrs a été ajouté aux statistiques cumulatives, après que les données les concernant ont été complétées puis validées par le Comité d'approbation ». «Israël» reconnaît le «Somaliland» avec pour objectif d'y déplacer les Palestiniens La reconnaissance, vendredi, de la république autoproclamée du «Somaliland», un territoire de la Somalie, par l'entité sioniste, a suscité une importante vague de condamnations allant de l'Union Africaine à de nombreux pays arabes et musulmans, la Ligue Arabe, en passant par l'ensemble des factions palestiniennes, y compris du ministère des Affaires étrangères palestinien. A l'opposé, c'est le silence total du côté des puissances alliées de l'entité sioniste (Union Européenne et Etats-Unis), tout comme de la Russie et de la Chine. Les condamnations africaines, arabes, et musulmanes avertissent que la démarche israélienne constitue une « violation flagrante du Droit international » et une menace directe pour la sécurité de la Corne de l'Afrique et la stabilité de la Somalie. Les réactions palestiniennes voient dans cette reconnaissance un « projet criminel de déplacement de population » de Ghaza et de Cisjordanie. Outre les dénonciations de la Ligue des pays arabes, de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), et du Conseil de coopération des pays du Golfe (CCG), l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Egypte, la Jordanie, le Koweït, et l'Irak, ont exprimé leur rejet de la reconnaissance mutuelle entre les autorités d'occupation israéliennes et la région du «Somaliland» affirmant qu'elle « légitime des actions séparatistes unilatérales qui violent le Droit international » et ont exprimé leur « plein soutien à l'unité et à l'intégrité territoriale de la République fédérale sœur de Somalie ». Reconnaissance douteuse Côté Palestinien, le FPLP a été le premier à réagir pour « mettre en garde contre les ambitions sionistes dans la Corne de l'Afrique », considérant que cette reconnaissance du «Somaliland » par l'occupant sioniste « constitue une atteinte à l'unité nationale et un projet criminel de déplacement de population ». « Nous réaffirmons notre soutien au peuple somalien frère et soulignons l'unité, l'intégrité territoriale et la souveraineté absolue de la Somalie. Toute tentative d'imposer des entités parallèles ne sert que le projet colonial sioniste dans la région », affirme le FPLP, mettant en garde contre « les intentions malveillantes de cette reconnaissance douteuse, notamment l'exploitation de ce territoire pour des plans de déplacement forcé et d'éradication de notre peuple palestinien ». Même réaction du ministère palestinien des Affaires étrangères qui s'est dit inquiet « de ce que la région puisse servir de destination pour le déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Ghaza », rappelant que l'occupation sioniste avait précédemment proposé le «Somaliland» comme destination potentielle pour la mise en œuvre de plans de déplacement forcé des Palestiniens. Condamnation de l'Union Africaine et de la Turquie La Turquie, par la voix de son ministère turc des Affaires étrangères a qualifié cette initiative d'« ingérence flagrante » dans les affaires somaliennes et a accusé l'entité sioniste de tenter d'exporter ses crises et de saper la stabilité régionale, soulignant qu'Israël, « qui met tout en œuvre pour empêcher la reconnaissance d'un État palestinien, s'ingère désormais ouvertement dans les affaires intérieures de la Somalie ». L'Union africaine (UA) a également rejeté toute reconnaissance du « Somaliland » et réaffirmé son engagement indéfectible envers l'unité et la souveraineté de la Somalie. Le président de la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a souligné le rejet catégorique de toute modification des frontières héritées, avertissant que cette démarche constitue un « dangereux précédent » susceptible de fragmenter le continent et de raviver les mouvements séparatistes. |
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