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![]() ![]() ![]() ![]() L'Algérie a condamné fermement
la violation par l'armée de l'entité sioniste de la souveraineté de la Syrie et
de l'agression contre ses territoires, après avoir pris le contrôle de la zone
tampon du Golan occupé, indique, mardi, un communiqué du ministère des Affaires
étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines.
«L'Algérie exprime sa condamnation ferme de la violation par l'armée de l'entité sioniste de la souveraineté de la Syrie et de l'agression contre ses territoires, après la prise de contrôle de la zone tampon du Golan occupé et l'annonce de l'annulation de l'accord de désengagement signé en 1974, profitant des circonstances actuelles en Syrie et de l'instabilité dans la région pour imposer un nouveau fait accompli s'alignant avec la politique expansionniste et coloniale des autorités de l'occupation sioniste», lit-on dans le communiqué. L'Algérie a également dénoncé «les agressions répétées de l'armée d'occupation, en recrudescence récemment, contre les infrastructures et institutions syriennes», ajoute la même source. «Tout en réaffirmant sa position immuable en faveur de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que de son droit légitime à récupérer le Golan occupé conformément aux lois et conventions internationales en vigueur, l'Algérie appelle la communauté internationale à adopter une position unifiée garantissant la sécurité, la stabilité et l'intégrité territoriale de la Syrie», conclut la même source. Les Nations Unies s'opposent à toute violation de l'intégrité territoriale de la Syrie, a déclaré mardi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, après que l'entité sioniste s'est emparée d'une zone tampon du Golan dans le sud-ouest de la Syrie. Interrogé sur les informations diffusées par les médias selon lesquelles les forces d'occupation sionistes ont récemment mené plusieurs agressions contre les infrastructures et institutions syriennes, M. Dujarric a déclaré lors d'un point de presse quotidien qu'»il est très clair que nous nous opposons à toute violation de l'intégrité territoriale de la Syrie. Nous sommes contre ce type d'attaques». Le Kremlin a dit mercredi, pour sa part, vouloir une situation «stabilisée le plus vite possible» en Syrie après la chute de son allié Bachar al-Assad et a condamné les frappes d'Israël et son déploiement près du Golan occupé. «Nous aimerions que la situation dans le pays (la Syrie) soit stabilisée le plus rapidement possible, d'une manière ou d'une autre», a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Il a estimé que les centaines de frappes menées par Israël contre des sites stratégiques en Syrie et le déploiement de troupes israéliennes à la lisière de la partie du Golan syrien occupée par Israël «ne contribuent guère à la stabilisation de la situation dans une Syrie déjà déstabilisée». Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, tout juste nommé, a assuré mercredi que la coalition dirigée par les islamistes, «garantira» les droits de toutes les confessions, et appelé les millions de Syriens exilés à rentrer au pays. M. Bachir a appelé les Syriens de l'étranger - dont quelque six millions, soit un quart de la population, ont fui le pays depuis 2011 - à rentrer chez eux pour «reconstruire» et faire «prospérer» le pays où sunnites, alaouites, chrétiens ou encore Kurdes cohabitent difficilement. |
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