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Placée sous le slogan «Transformation
et résilience : l'Algérie à l'aube d'une nouvelle ère économique», la 27e
édition du Pricewaterhouse Coopers
(PwC), un réseau britannique d'envergure
internationale d'entreprises spécialisées dans des missions d'audit,
d'expertise comptable et de conseil, s'est ouverte, ce mardi à l'hôtel Sheraton
d'Alger, en présence de plusieurs membres du Gouvernement, du CREA et des chefs
d'entreprises, selon le site de la radio nationale. Quatre thématiques sont
abordées, à savoir le secteur des mines et de sidérurgie, les énergies
renouvelables, le numérique et l'intelligence artificielle et, enfin,
l'investissement et les exportations. Le CEO Survey de PWC, un baromètre
relatif au moral des chefs d'entreprises auprès d'un panel de 4.700 dirigeants,
dont des dirigeants algériens, a révélé que 90% des chefs d'entreprises
algériens croient en une dynamique croissance en 2024, alors que 87% sont
sereins, estimant que leurs entreprises connaîtront une croissance au cours des
trois prochaines années. Selon Walid Abi Ayad de PWC, pour 55% des chefs d'entreprises algériens, le
changement climatique constitue une motivation pour développer leurs
entreprises, sachant que la moyenne mondiale est de 75%. Ce qui témoigne, selon
Abi Ayad, «d'une prise de
conscience des dirigeants en Algérie». Le même responsable a également indiqué
que 50% des chefs d'entreprises algériens comptent
innover pour répondre aux marchés internationaux, alors que la moyenne mondiale
est de 58%.
Au plan de la numérisation et de l'utilisation de l'intelligence artificielle, Abi Ayad a affirmé que 57% des chefs d'entreprises algériens prévoient une amélioration dans l'efficacité dans le travail, alors que 50% des chefs d'entreprises algériens estiment que l'intelligence artificielle aura un impact positif au cours des trois prochaines années. «Chez PWC, nous sommes convaincus qu'il y a un regain économique en Algérie», a affirmé Abi Ayad, soulignant «l'amélioration du climat des affaires et une volonté d'aller vers un développement économique multiple». Les assurances du ministre des Finances Le ministre des Finances Laaziz Faïd a indiqué que «l'enquête de PWC reflète réellement les potentialités d'investissement en Algérie et les acquis des chefs d'entreprises algériens». Mettant en avant des chiffres mis à jour, le ministre des Finances a rappelé que le pays à atteint un taux de croissance de 4,1% en 2023, outre 7.000 projets d'investissement enregistrés au niveau de l'AAPI et la création de 250.000 emplois via des projets récemment lancés dans le pays. Pour sa part, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué que «le secteur des mines et de la sidérurgie a transformé l'Algérie de pays importateur à un pays exportateur», affirmant, selon le site de la radio nationale, avoir «une totale confiance en les opérateurs qui activent dans ce secteur». Intervenant à la 27e édition du Global CEO Survey de PWC, Ali Aoun a rappelé que «les besoins de l'Algérie ont été majoritairement couverts par les importations jusqu'à l'arrivée de deux nouveaux complexes sidérurgiques et qui ont permis d'inverser la tendance». Toujours selon le ministre, avec une production annuelle de 4,3 millions de tonnes de produits sidérurgiques et l'exploitation future du minerai de fer de Gara Djebilet, «l'Algérie est en phase de se positionner comme un acteur majeur, voire un fournisseur majeur pour l'ensemble de ses partenaires», a-t-il affirmé. Pour sa part, le premier responsable de Tosyali Algérie, Alp Topçuoglu, a révélé que l'entreprise va lancer trois nouveaux projets en Algérie. Selon ce même responsable, le premier projet vise à accompagner l'industrie automobile, le second s'articule autour d'une production au gisement de Gara Djebilet et le troisième consiste à lancer une unité de production de l'hydrogène vert. |