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Les éléments de la sûreté
de daïra de Oued Tlélat sont
parvenus à démanteler une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol des
couvercles d'égouts et des avaloirs du réseau d'assainissement des eaux usées
et les câbles électriques. Trois individus, dont un repris de justice impliqué
dans plusieurs affaires de vol, ont été arrêtés. L'exploitation des
renseignements et surtout celle d'une vidéo montrant un individu en train de
voler des avaloirs ont permis aux policiers d'ouvrir une enquête et
d'identifier le mis en cause. Celui-ci a été arrêté et la perquisition ordonnée
par le tribunal de Oued Tlélat
dans son domicile a été concluante. Les enquêteurs ont découvert et saisi une
quantité importante d'avaloirs. Poursuivant leurs investigations, ils ont
arrêté deux complices impliqués dans le vol des câbles en aluminium et les
câbles électriques et ont saisi, au sein d'une habitation, 24 kg de câbles
volés. Les trois auteurs de ces actes de vandalisme et de vol seront présentés
au tribunal pour association de malfaiteurs et vols. En effet, le vol des
tampons de regards d'égout ne cesse de prendre de l'ampleur au niveau de
plusieurs quartiers de la ville. Pour parer à d'éventuels accidents, les
citoyens ont dû improviser pour tenter de colmater les bouches d'égout par la
pose de pneus usagés ou des planches en bois et parfois des bacs à ordures. A
Oran, 10 à 15 tampons disparaissent chaque mois de nos rues, soit presque 200
tampons par an, causant des préjudices financiers à la collectivité estimés
entre 150 et 200 millions de centimes. Ces tampons de bouches d'égout
atterrissent généralement dans les grands marchés de la ferraille, à l'image de
celui de Chteibo, selon certains témoignages.
Les vols sont généralement commis de nuit ou avant le lever du jour, par des groupes de jeunes utilisant souvent des charrettes ou des hippomobiles pour transporter leur «butin». Par ailleurs, d'autres communes sont confrontées au même phénomène. Conscients de l'énorme préjudice, les services de la SEOR ont pris les dispositions qui s'imposent en procédant à l'installation de tampons de regard et bouches d'égout qui n'ont curieusement pas été volés, justement parce qu'ils ne contiennent pas le fameux métal. |