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Organisation nationale des auto-écoles: Des propositions pour régler le problème de la TVA

par K.Assia

Après les chauffeurs de taxis, les transporteurs de marchandises et les exploitants des transports en commune affiliés au bureau local de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) et leurs propositions faites à l'administration fiscale pour régler leurs dettes, c'est au tour de l'Organisation nationale des auto-écoles (ONAE) de faire part de leurs doléances. En effet, la corporation par le biais de son président M. Yagoubi demande à ce que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) versée jusqu'à présent par les gérants des auto-écoles soit réglée par le candidat. Celle-ci de l'ordre de 21% et prélevée sur les frais d'obtention du permis de conduire doit être réglée directement par le candidat, auprès du Trésor public et non par le gérant, a noté le président et d'ajouter «qu'une fois le versement effectué, la quittance de paiement sera apposée sur son dossier». Une mesure qui allégera, selon notre interlocuteur, les frais pour les gérants des auto-écoles et renflouera les caisses du Trésor public.

Ainsi et lors d'une réunion avec les cadres de la direction régionale des impôts, le président de l'ONAE a fait part de cette proposition tout en souhaitant plus de facilités pour le paiement des dus fiscaux. Tout en explicitant les efforts consentis par l'organisation dans la prise en charge des doléances de la corporation, M. Yagoubi a indiqué que l'entrée de l'arrêté ministériel relatif à l'âge limite des véhicules destinés à l'enseignement de la conduite automobile a été prolongé d'un an et ce jusqu'à fin de décembre 2024. Celui-ci pour rappel devait être mis en vigueur à partir de décembre dernier. Une mesure qui n'est pas du goût des professionnels du secteur qui appellent toujours à son annulation et à la révision du cahier de charges.

Ainsi et par le bais de leur président M. Yagoubi, les gérants des auto-écoles se disent inquiets car avec même la prolongation du délai d'un an, ils se disent dans l'impasse car comment acquérir un véhicule neuf à plus de 200 millions de centimes alors que les gérants n'arrivent plus à joindre les deux bouts à cause des charges et de frais qu'ils doivent régler. Ils soulignent également que leur activité se limite uniquement au tissu urbain et qu'ils ne représentent aucun danger en matière de circulation ou de sécurité vu qu'ils sont dans un circuit fermé, a souligné leur président et d'ajouter que « l'application de cette mesure risque de mettre en péril des centaines d'emplois ».« 70% des gérants des auto-écoles au niveau national dont 20% à Oran risquent de mettre la clé sous le paillasson », a indiqué M. Yagoubi.