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Ecole supérieure d'économie: Les défis du secteur agroalimentaire en Algérie thème d'une journée professionnelle

par S. M.

L'Ecole supérieure d'économie d'Oran organise mercredi 10 novembre en cours une journée scientifiques et professionnelle dédiée au secteur agroalimentaire sous le titre « Nourrir ou mourir : Les Défis du secteur agroalimentaire en Algérie ». « Cet événement vise à déceler l'importance du secteur agroalimentaire en Algérie, comprendre l'industrie agroalimentaire grâce aux différents témoignages des acteurs exerçant dans plusieurs domaines et ouvrir la voie à une réflexion sur le terroir et ses mécanismes, en vue de valoriser des produits singuliers et des richesses nationales, aux avantages naturels et aux idées innovantes », précisent les organisateurs. Des conférences sur « la valorisation des produits du terroir algérien à travers les labels », « quelles stratégies pour le développement du secteur agroalimentaire en Algérie ? » et « le secteur agroalimentaire : limites et perspectives » sont au menu de cette journée scientifique et professionnelle qui verra la participation de plusieurs marques exerçant dans le secteur agroalimentaire et des établissements publics et privés.

En dépit de colossaux investissements ces vingt dernières années, le secteur agroalimentaire en Algérie n'arrive aucunement à satisfaire les besoins d'une population en croissance. L'Algérie demeure le premier pays importateur de denrées agroalimentaires du continent africain et ce en dépit de la politique d'austérité prônée dernièrement par le gouvernement. La dévalorisation de la monnaie nationale suivie par une flambée des denrées alimentaires sur les marchés internationaux a eu pour conséquence le renchérissement des produits de large consommation en Algérie ce qui a pour conséquence l'érosion du pouvoir d'achat des ménages. Plus le dinar perd de sa valeur, plus le coût des importations est élevé. L'Algérie, qui importe une bonne partie de ces biens de consommation de l'étranger, demeure fragile face à l'inflation importée ou inflation par les coûts. Cette inflation à facteurs externes dominants est causée, entre autres, par une dépréciation de la valeur de la monnaie nationale.