Quand des habitants du quartier du complexe sportif
de proximité, sis dans la localité de Chéria,
soulèvent le problème récurrent de l'absence d'éclairage public, cela est
valable pour d'autres citoyens, dans d'autres villes de la wilaya de Tébessa.
Une question d'insécurité environnante qui se pose, dans des endroits mal
éclairés, ou tout simplement plongés dans l'obscurité, les lieux deviennent des
refuges pour certains, pour commettre leurs méfaits, en toute quiétude. Même au
chef-lieu, le manque ou l'absence d'éclairage public sont souvent signalés par
les gens. Une situation due parfois au manque dans l'entretien du réseau
électrique urbain, « village el dhalma » en est
l'exemple parfait d'une cité appréhendée par tous, seulement en évoquant son
nom, tant elle est synonyme d'insécurité, d'agressions, de vols et de crimes.
La nuit sombre fait attirer toutes sortes d'individus susceptibles de rendre
infernale la vie d'autrui, du petit dealer jusqu'au malfaiteur notoire. En
signalant l'état du réseau d'éclairage public, les habitants interpellent les
autorités concernées, pour intervenir et mettre un terme à une situation
maintes fois évoquée, même si la responsabilité des citoyens est totalement
engagée, quand il s'agit de protéger les lampes et pylônes endommagés
d'éclairage, des actes de vandalisme perpétrés par certains. L'éclairage
public, l'hygiène publique, les canalisations de l'assainissement, la
préservation des espaces verts, la maintenance des édifices, bâtiments et des
chaussées sont autant de facettes du cadre de vie, dégradées et passées sous
silence, où la citadinité prend un sévère coup sur la tête.