Près de trente-trois étudiants de licences, masters et diplômés de l'université «Abou BekrBelkaid» de Tlemcen ont trouvé un emploi dans les profils de technologie, sciences économiques, médecine et des langues durant l'année 2019, a-t-on appris hier auprès du recteur, Pr Kébir Boucherit. Cela a été possible grâce à la mise en place du nouveau centre de l'innovation et de l'entrepreneuriat des étudiants « i2E » du pôle universitaire de la rocade d'Imama, mis en place il y a plus d'une année en collaboration avec le Bureau International du Travail. «Le centre i2E de l'entrepreneuriat résulte de la volonté de construire une politique universitaire en lien avec l'entrepreneuriat, cohérente et ambitieuse, qui facilite l'insertion professionnelle de nos étudiants en révélant et développant leurs talents. L'entrepreneuriat et l'innovation sont des vecteurs puissants d'insertion professionnelle pour nos diplômés, ils leur permettent d'acquérir des aptitudes essentielles à leur future vie professionnelle. Notre ambition est que chaque étudiant bénéficie d'un accompagnement adapté à ses besoins de plusieurs dispositifs et soit à minima sensibilisé à l'entrepreneuriat, et qu'il bénéficie en plus, s'il le souhaite, d'une formation adaptée lui permettant de développer un projet de sa conception à son aboutissement. Le centre i2E de l'entrepreneuriat est aussi l'outil approprié sur lequel s'appuie notre université pour assurer des formations, inculquer les valeurs entrepreneuriales et initier les jeunes étudiants à l'acte d'entreprendre pour concrétiser leurs idées et faire émerger des projets à forte valeur ajoutée qui contribuent dans le développement de l'économie nationale», a indiqué le recteur de l'université de Tlemcen, lors d'une brève entrevue au rectorat.

Par ailleurs, notre interlocuteur a ajouté que pas moins de 34 établissements et start-up (dont 30 créés dans le cadre du dispositif de l'Ansej) ont été créés ces dernières années et ce, grâce à une convention signée par le ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique d'une part et le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale d'autre part. «Ces établissements et start-up créés vont contribuer au dynamisme du tissu économique en l'enrichissant de compétences en lien avec l'autonomie, l'innovation, la prise de décision et le leadership. Notre objectif est de pouvoir booster les initiatives entrepreneuriales à l'université pour donner naissance à de nouvelles structures porteuses de richesse dans notre wilaya», a-t-il précisé. Et de poursuivre : «notre université a organisé près de 15 cycles de formations à travers différentes cellules spécialisées dans ce type de formations, ce qui a permis la participation de près de 2000 étudiants dans le cadre du partenariat avec le programme Tawdif, qui est un programme commun entre l'Algérie et la Grande Bretagne. Les efforts seront poursuivis en vue de créer un environnement propice à l'entrepreneuriat afin d'amener l'étudiant à être acteur de son parcours professionnel quelle que soit la carrière envisagée. L'entrepreneuriat est une vraie possibilité d'ouverture personnelle et professionnelle que chaque étudiant doit pouvoir exploiter».