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Constantine - Economie verte: Peu d'engouement des investisseurs de l'Ansej

par A.El Abci

L'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) de Constantine, n'a finalement financé que 15 projets relatifs à l'« économie verte », principalement le recyclage des déchets solides et autres, et cela depuis 1998. Selon la responsable de la cellule de communication de ladite agence, N. Fisli, ce chiffre, demeure largement en-deçà des objectifs tracés par la direction, dont les visées consistent à attirer le plus de porteurs de projets possibles des promotions sortantes de l'Université et des Centres de la formation professionnelle, pour créer leurs propres micro-entreprises et ce, malgré les avantages offerts dans ce domaine. Et d'indiquer que les micro-entreprises qui activent dans ce qu'on appelle ?l'Economie verte', à savoir surtout le recyclage de matières emplissant l'environnement, ne sont pas nombreuses et en tout cas, en-deçà de ce que l'Agence peut prendre en charge et financer.

Elle ajoute que depuis la naissance de l'Agence, en 1998, et jusqu'à cette année 2017, seuls 15 projets, dans le recyclage des déchets, ont été créés, dont pas plus de 2 dans les déchets dits solides et les autres pour les cartons, plastiques, etc.

C'est là un très faible résultat surtout au regard de la disponibilité de l'Agence à pourvoir au financement d'un plus grand nombre de projets, dit-elle. Concernant les causes de la « timidité » des jeunes pour ce créneau, notre interlocutrice l'explique par le peu d'informations mis à leur disposition et peut-être même l'ignorance des potentialités de rentabilité, que recèle ce genre de projets une fois mis en route.

Cela, dira-t-elle, au vu du financement et de l'accompagnement qu'offre l'Ansej et aussi des avantages en matière d'impôts et de taxes, dont ils peuvent en profiter pour créer des micro- entreprises viables. Rappelant, dans ce sillage, que l'Agence a entamé des cycles de formation, à l'endroit des jeunes des universités et des CFPA, depuis 2016, « qui a lieu juste après le dépôt des dossiers et qui consiste en un stage de trois jours, afférent au développement et à l'amélioration de l'idée qu'ils ont au départ ». « De même que nous les approchons avant la fin de leurs études et leur fournissons les renseignements nécessaires pour leur donner corps ». Et d'insister sur le volet accompagnement qui est très important, dira-t-elle, car ils seront pris en charge depuis le moment du dépôt du dossier jusqu'à l'acquisition des équipements pour matérialiser leur projet.