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E. Collo: Le président dans l'expectative

par A. Mallem

«En ce début de ramadhan, la situation est en stand-by à l'Entente de Collo», nous a déclaré samedi le président du club, Kamel Ladjimi, tout en indiquant que l'assemblée générale ordinaire est prévue pour la dernière semaine du mois de ramadhan. Quant à l'AG élective, elle aura lieu quelques jours après l'Aïd el-Fitr. «Pour l'instant, je suis en train de suivre le développement de la situation en fonction de laquelle je définirai ma position quant à la poursuite de ma mission au club. Mais je sais d'ores et déjà que je ne poursuivrais pas ma mission au cas où il y aurait un candidat sérieux pour le poste de président. Je tiens à préciser que je ne me mêlerai pas aux luttes de clans ou de tendances concernant ce poste. Toutefois, dans le cas où il n'y aurait aucun candidat, je me présenterai aux élections », a indiqué notre interlocuteur. Pour ce qui est des informations faisant état de la candidature de Boussis, le président de la section football qui fait partie du comité installé par Ladjimi, ce dernier a répondu qu'il a eu vent de cette information mais pour le moment, il n'y a encore rien de concret. « Il faudra attendre pour y voir plus clair », a-t-il répondu. Au cours de notre discussion, Ladjimi a expliqué son hésitation à s'engager pour un autre mandat par la situation vécue durant l'exercice écoulé. « Notre principal problème comme vous le savez était d'ordre financier. Sans cela, l'E.Collo aurait enlevé haut la main le ticket pour l'accession en Ligue 2. Je pense que l'équipe a réalisé un parcours très honorable face à de rudes concurrents tels l'USMAn, le MOC et l'US Biskra. Malheureusement, nous avons été contraints de décrocher par manque de moyens financiers ». Il avouera que c'est le seul facteur qui le fait hésiter à briguer un autre mandat à la tête du club. « Je suis très satisfait de l'effectif actuel qui pourrait nous valoir de grosses satisfactions dans le prochain championnat si les conditions étaient réunies. Mais, sans le nerf de la guerre, rien n'est possible, et c'est ce qui manque le plus à l'Entente de Collo », a-t-il conclu.