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Saïda: L'habitat sur de bons rails ?

par Tahar Diab

Les rencontres marathoniennes enclenchées dès le début du deuxième trimestre, le règlement administratif et financier des problèmes en suspens, les contrôles inopinés de l'avancement des travaux suivis des mises en garde commencent à donner leurs fruits constatés dans la redynamisation des entreprises du bâtiment qui s'attellent à la relance effective de leurs chantiers qui ont connu de grands retards dès leur démarrage.

Retrouvant confiance en l'accompagnement enfin débureaucratisé de l'administration, la grande majorité de ces entreprises recherchent les performances en améliorant la qualité tout en essayant de rattraper les retards cumulés pour diverses raisons. Parallèlement au logement social qui est bien remis sur rails pour répondre aux lentes attentes des citoyens, l'habitat rural jouit d'une offre qui semble satisfaisante surtout avec l'apport conséquent d'un quota complémentaire de 3 000 unités.

Les communes les mieux dotées en assiettes foncières ont été servies les premières tandis que les APC se sont heurtées aux indisponibilités foncières, poussant l'autorité locale à se rebattre sur des terres plus au moins incultes d'exploitations agricoles collectives ou individuelles (E.A.C ou E.A.I).

A défaut d'encourager les habitations éparses visant le repeuplement de nos campagnes, ces logements dits groupés, plutôt regroupés à la périphérie des agglomérations secondaires, s'affichent aux antipodes de la politique de l'habitat rural qui doit préserver son implantation individuelle rattachée à l'exploitation agricole.

Par ailleurs, l'opération de résorption de l'habitat précaire vient au secours des propriétaires de logements vétustes qui bénéficieront d'une aide financière destinée à la réhabilitation des ces habitations. La daïra de Hassasna a arraché la part du lion avec 600 bénéficiaires dont 236 au chef-lieu, et 182 respectivement dans les communes de Mâamora et Ain Sekhouna.

Plus peuplé et traînant un habitat précaire conséquent, la daïra de Meftah Sidi Boubkeur se voit dotée de 450 aides dont180 au chef-lieu, 103 dans la commune de Rebahia, 96 pour la commune de Hounet et 71 pour Sidi Amar.