Décidément,
certains mercenaires de l'agriculture, avides seulement de gain facile, faisant
fi des risques qu'ils encourent et des dégâts qui pourraient être irréversibles
sur la faune et la flore du cordon dunaire, malgré les rappels à l'ordre et les
avertissements sur les agressions des terres appartenant au domaine public de
l'Etat, ont quand même allé cultiver pastèques, melons et autres comme la
tomate, les courgettes et les piments.
Pourtant, l'an
passé, après de nombreuses années de laxisme caractérisées par la culture
intensive de la pastèque dans le cordon dunaire qui s'étend de Sebaa, en passant par Righia et Berrihane, les pouvoirs publics, sur ordre du wali, ont
détruit plus de 300 hectares de cultures illicites, avec au bout du compte un
drame après le décès d'un jeune qui s'est immolé par le feu après s'être
aspergé d'essence. Cette même opération a été engagée samedi dernier, avec la
mobilisation des services concernés, en l'occurrence les forêts, la
gendarmerie, l'APC de Berrihane et le chef de daïra
de Ben M'hidi. Pour la circonstance, huit tracteurs
et des engins de travaux publics ont été mobilisés pour détruire les cultures de
pastèques, tomates et courgettes qui se trouvent sur des terres relevant du
domaine public de l'Etat. Ces opérations vont se poursuivre jusqu'à aujourd'hui
pour venir à bout de toutes les cultures illicites dont les superficies ont
drastiquement diminuées par rapport à l'an passé.