La FAF a décidé de revenir sur
sa décision de limiter à deux les licences aux entraineurs, alors que les
salaires des joueurs ne seront pas plafonnés. Selon le président de la Ligue de
football professionnel, Mahfoud Kerbadj, la FAF est
revenue sur sa décision de ne délivrer que deux licences aux entraineurs, à
compter de la nouvelle saison. Cette disposition a été appliquée cette saison,
ce qui a contraint plusieurs entraineurs à ne coacher que deux clubs par
saison. Pour contourner cette disposition, des entraineurs ont trouvé la parade
à l'exemple de Kamel Mouasssa qui, après avoir
consommé ses deux licences, a été obligé d'être recruté par la JSK comme
manager ou secrétaire général. Mouassa dirige jusqu'à
présent son équipe à partir du tunnel car il n'a pas de licence pour accéder à la
main courante et s'assoir sur le banc de son équipe. Des juristes ont estimé
que cette disposition est anticonstitutionnelle dans la mesure où les
entraineurs changent de club chaque saison. Il s'agit d'un phénomène qui n'est
pas propre au football algérien. Toutefois, à la FAF on avait expliqué que
cette disposition visait à stabiliser l'encadrement technique des clubs
algériens, sachant que certains entraineurs étaient arrivés à changer de club à
quatre reprises en une saison. Plusieurs présidents de club et entraineurs ont
vivement critiqué cette disposition de la FAF, ce qui explique son annulation
pour la saison prochaine. Il faut aussi relever que le président de la LFP,
candidat à sa propre succession à l'occasion de l'AG élective de cette structure
(5 juin prochain), est en campagne électorale. Soutenu par le président de la
FAF, Kerbadj tente d'avoir les président de clubs de
son côté pour que l'AG se déroule dans les meilleures conditions possibles. Le
président de la LFP a également annoncé que les salaires des joueurs ne seront
pas plafonnés. Un sujet que les présidents de club et le président de la FAF
abordent depuis plus de deux années. Des barèmes avaient été fixés pour les
joueurs internationaux, professionnels et amateurs sans que cela ne soit
respecté, ni par les clubs ni par la FAF et la LFP. Les joueurs avaient déjà
protesté contre cette disposition qui n'a jamais été appliquée. Les joueurs ont
considéré qu'elle limite leur libre circulation, alors que des présidents de
clubs ont considéré que chaque club paie ses joueurs en fonctions de ses
moyens.