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Tebessa: Le cinéma fait son théâtre

par A. Chabana

Une bonne nouvelle pour de nombreux cinéphiles, notamment ceux qui apprécient le cinéma algérien, dans sa catégorie de films consacrés à la Révolution. Ainsi donc et selon le programme mis en place par la direction de la Culture de la wilaya de Tébessa, pendant une dizaine de jours (16-27 mai), le long métrage sera à l'honneur, à travers la projection, en plein air, au Théâtre de Verdure de la Maison de la Culture, de films ayant marqué l'histoire du 7ème art national.

Citons «Les portes du silence » de feu Ammar Laskri, «Ben Boulaid», «Colonel Lotfi», ainsi que «Krim Belkacem», trilogie du cinéaste Ahmed Rachdi, natif de Tébessa. Le réalisateur Toufik Fares sera, lui, présent avec son film «Les hors la loi», sur l'histoire des fameux bandits d'honneur, durant la résistance populaire en Algérie ou encore le mythique «La bataille d'Alger». Toujours et selon la page Facebook «Tébessa art et culture», la salle de spectacles «El Maghreb» renaît de ses cendres pour quelques jours, à travers un cycle de documentaires, programmés lors des séances matinales.

En clôture du mois du patrimoine (18 avril-18 mai), l'administration des musées et sites archéologiques compte organiser une journée d'étude (18 mai) consacrée au thème «le Patrimoine culturel, son rôle dans le développement économique, réalité et perspective».

Quant à la 2ème édition de l'habit traditionnel, dédiée, cette fois-ci, à la «malh'fa», sorte de voile traditionnel, autrefois porté par les femmes, rehaussée par un défilé de mode où de jeunes filles drapées d'accoutrements traditionnels ont mis en valeur toute la richesse vestimentaire d'autrefois et autres parures en argent «g'tina» et «chembir» et autres «m'çayes».

Des objets en relation directe avec la condition sociologique et sociale de la femme rurale, dans toute sa beauté. A Bir El Ater, le cheval et son cavalier ont été fêtés en grande pompe, dans une fantasia bariolée de couleurs et de salves de baroud, chants et danses folkloriques, une manifestation enracinée dans l'histoire de ces contrées steppiques, un retour à la source pour beaucoup de nostalgiques, d'une époque révolue.