Des habitants de Hamma Bouziane se disent outrés par l'état «catastrophique» dans lequel se trouve le cimetière municipal, envahi par des herbes folles, sans sécurité et hygiène, ce dernier aspect étant cependant pris en charge de façon volontaire et bénévole par des citoyens.

Selon ces derniers, les herbes folles sont si hautes qu'elles camouflent et empêchent de repérer les tombes. Et de poursuivre, qu'il n'y a même pas de travailleur pour l'entretien régulier de cet espace.

Et de rappeler que lors de la dernière campagne des élections locales, tous les candidats ont affirmé avoir pour objectif de commencer, d'abord, par l'assainissement du cimetière municipal avant de passer aux autres préoccupations citoyennes. Toutefois, ajoutent-ils, et une fois les élections passées, personne parmi les élus ne daigne en parler ni le visiter et encore moins programmer quelque chose pour une éventuelle prise en charge.

Le maire de Hamma Bouziane, I. Atrous, questionné sur ce sujet, a tenu à apporter quelques précisions, affirmant que même les campagnes de volontariat sont organisées et se déroulent sous la supervision des services de l'APC, qui veillent à son entretien et à sa propreté, considérant que le vrai problème du cimetière ne réside pas tellement dans son manque d'hygiène, mais plutôt dans son état de saturation. Et d'expliquer, «je regrette les propos des citoyens rapportés qui ne reflètent pas la réalité de la situation. C'est vrai que nous avons recouru au volontariat, qui n'a pas été d'un grand secours et dont je tiens à dire qu'il n'a pas eu un gros écho auprès de la population.

Ceci pour ne pas dire qu'au bout du compte, cela a été même un échec et ce sont les équipes de Blanche Algérie, qui s'en sont occupées et plutôt bien», estimera-t-il. Et d'indiquer que le problème dont pâtit grandement le cimetière municipal a trait à sa saturation, révélant que «nos efforts sont faits actuellement pour l'aménagement et création d'un autre cimetière, car celui qui existe ne peut plus accueillir plus de tombes».