Le dernier membre
du groupe des auteurs présumés de l'enlèvement, lundi dernier, de la fillette
Soundous, de son domicile, à la cité Benchergui, a été localisé, hors de la wilaya
de Constantine et mis hors d'état de nuire, dans l'après-midi du mercredi
dernier par la Brigade de recherche et d'investigation (BRI). « Le jour même de
l'enlèvement de la fillette de 4 ans et demi (lundi 1er juin), 2 auteurs
présumés de ce lâche acte : l'un âgé d'à peine 16 ans et le second de 30 ans,
ont été arrêtés par les services de sécurité, alors que le troisième complice
présumé, âgé de 20 ans, a été arrêté 2 jours plus tard (mercredi 3 juin) à
Sedrata, dans la wilaya de Souk Ahras », a indiqué le responsable de la Police
judiciaire de la sûreté de wilaya de Constantine, le commissaire Djamel Otmani,
lors d'une conférence de presse, tenue, jeudi matin, au siège de la sûreté de
wilaya. Selon le conférencier, les trois auteurs présumés de cet enlèvement,
des repris de justice, sont connus pour être des « spécialistes » de vols par
effraction, et c'est dans ce but qu'ils se sont introduits par effraction, à
partir de la porte de la terrasse, dans la maison des parents de la fillette. «
Bourrés » de psychotropes, relève le commissaire Djamel Otmani, les 3 mis en
cause avaient planifié leur forfait au cours d'une soirée dans la forêt
montagneuse de Chettaba, dominant la cité Benchergui. Se basant sur des
renseignements et des aveux des auteurs présumés de l'enlèvement, qui habitent
à Benchergui, le conférencier indiquera qu'« ils avaient au départ, décidé de
cambrioler deux maisons, dont celle des parents de la victime, avant que ne
leur vienne l'idée d'enlever la petite fille de 4 ans et demi qui dormait dans
l'une des pièces de la maison ». Affirmant dans ce sillage qu' « ils n'avaient
pas exigé une quelconque rançon à la famille de la fillette ». Le conférencier
qui indiquera que les mis en cause ont été présentés, le jeudi 4 juin, devant
le procureur de la République, près le tribunal de Constantine, qui n'a pas,
encore, tranché sur le dossier, a rappelé que la fillette avait été retrouvée,
saine et sauve, mais dans « un état psychique lamentable », moins de 5 heures
après son enlèvement, abandonnée par ses ravisseurs sur un versant forestier
donnant sur le village de Salah- Bey (El Ghorab), non loin de son domicile.
Le conférencier
n'a pas manqué d'insister sur le fait que les kidnappeurs ont lâché leur proie
grâce à « la forte pression » exercée par le dispositif sécuritaire, rapidement
déployé, après l'alerte donnée par le père de la victime, à l'aube du 1er juin,
via le numéro vert (15-48) vers 3h30 du matin. Non sans saluer la contribution
efficace des citoyens qui ont participé, activement, à la résolution de cette
affaire.