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BENI-SAF: Ouverture des inscriptions à l'école de pêche

par Mohamed Bensafi



Alors que les journées «Portes ouvertes sur les métiers de la pêche» se tiennent toujours à l'école de formation des techniques et de l'aquaculture de Béni-Saf (EFTPA) depuis le 15 juin dernier, les inscriptions ont commencé aussi.

Une cinquantaine est déjà enregistrée. Il est vrai que les métiers de la pêche intéressent de plus en plus les jeunes dont le cursus scolaire n'est pas allé à son terme et qui sont en quête d'avenir. Ceux de l'arrière-pays sont surtout attirés par l'aquaculture ou pêche continentale. Même le sexe féminin est présent. Un engouement qui est le fruit d'un travail de vulgarisation et de sensibilisation (portes ouvertes, caravanes?) entamé aussi en juin par l'école de pêche à l'endroit des jeunes en quête de débouchés. Des enseignants de l'EFTPA ont pris la peine d'aller à la rencontre des jeunes des communes éloignées de la wilaya de Aïn-Temouchent et même de Sidi Bel-Abbès et Tlemcen. Pour la rentrée 2014, prévue pour le 12 octobre, une large gamme de spécialités est proposée aux nouveaux candidats comme celles d'électromotoriste, matelot qualifié, agent technique et technicien aquacole, patron côtier et permis de conduire des moteurs. Des métiers très prisés et très recherchés dans le secteur de la pêche. L'EFTPA de Béni-Saf met comme chaque année tous les moyens humains et matériels pour permettre aux futurs stagiaires de suivre une formation et de décrocher un diplôme et garantir un avenir. L'établissement peut accueillir jusqu'à 150 stagiaires dont 100 en internat. Et pour permettre aux candidats de se renseigner à distance, un numéro de téléphone, le 043.64.58.67, est mis à leur disposition. On rappellera aussi que cette ex-école des mousses a vu le jour en 1958 avant d'être élevée en 1982 au rang d'école de formation des techniques de la pêche et d'aquaculture. Enfin, dans le volet de l'investissement, l'Ansej de Aïn-Temouchent a déjà financé pas moins de 34 projets conduisant à la création de micro-entreprises pour un montant global d'un milliard de centimes. Les postulants sont concentrés surtout au port de Bouzedjar (nord-est de la wilaya), dit-on.