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MEDEA: Des baptisations, des souvenirs et des préoccupations

par Rabah Benaouda

C'est le chef-lieu de la daïra d'El Azizia, 91 km au nord-est de Médéa, qui a abrité, cette année, en cette matinée, bien printanière, de mercredi dernier, la cérémonie officielle de la 53ème commémoration des manifestations du 11 Décembre 1960.

Une cérémonie de recueillement et du souvenir pour ne, jamais, oublier les sacrifices de tous ces Algériens et Algériennes, martyrs, tombés, en cette journée, sous les balles des soldats de l'occupant. Une journée pas comme les autres dans la mesure où, en marge des cérémonies de recueillement, au cimetière de Chouhada et de baptisations d'une polyclinique, d'une avenue et d'un ensemble de 40 logements, le wali de Médéa, M. Brahim Merad, s'est rendu, également, sur le site d'une future usine de transformation de céréales, située dans la zone d'activités industrielles de cette ville d'El Azizia. Un projet d'investissement très ambitieux, appartenant à un jeune ingénieur, venu de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, qui mérite tous les encouragements pour ce qu'il est en train de faire, depuis 2009, au prix de mille et un efforts, avec pour objectif de mettre en service son usine, dès la fin du premier semestre 2014, avec la création de pas moins de 140 emplois au profit des jeunes de cette daïra d'El Azizia.

En effet, après la cérémonie de recueillement au cimetière de Chouhada et l'allocution du responsable de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) pour la wilaya de Médéa, la délégation se rendra sur le boulevard principal de cette ville d'El Azizia qui a été baptisé du nom du chahid Mohamed Haddadi (1926-1959). Elle sera suivie de celle du nouvel ensemble de 40 logements du nom du chahid ?Laïd Safir' (1938-1959) et, enfin, de la polyclinique qui a pris le nom du défunt moudjahid ?Ali Chaïb Draâ' (1932-2012) qui a, toujours, vécu avec les séquelles du napalm bien visibles sur toute sa figure, sa tête, ses mains? Des jeunes et moins jeunes ont interpellé M. Brahim Merad pour lui faire part de leurs préoccupations en matière d'emplois, de logements? comme cela a été le cas à la polyclinique où il a été fait état, au wali, de l'absence de médecins spécialistes, au sein de cette structure sanitaire qui a ouvert ses portes il y a 6 ans.