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Manque de liquidités, chaînes? : Une cellule de crise à Algérie Poste

par Mokhtaria Bensaâd

Hier encore, des citoyens se sont plaints du manque de liquidités au niveau de certains bureaux de poste et des longues attentes avant d'encaisser, sans oublier la chaleur suffocante en ce mois de Ramadhan.

Chose que les responsables d'Algérie-poste ont formellement démentie tout en assurant que tous les bureaux de poste ont été suffisamment alimentés en liquidités pour faire face à la demande très importante de ces derniers jours avant la fête de l'Aïd.

Contacté hier, le directeur d'Algérie-poste, M. Aâgaâg, a affirmé que tous les efforts ont été déployés pour répondre aux besoins des usagers. Une cellule de crise a même été installée pour régler tout problème qui survient durant cette période des fêtes. Pour le premier responsable d'Algérie-poste, «actuellement un minimum de 700 millions de centimes sont débloqués quotidiennement pour alimenter les bureaux de postes contrairement aux autres jours où on est limité entre 450 et 500 millions».

Une somme suffisante pour assurer les payements de tous les virements des salariés et retraités effectués ces derniers jours, a indiqué le même responsable.

Les virements des enseignants, retraités, corps constitués seront pris en charge, que ce soit pour les résidents à Oran et même ceux venant des autres wilayas. Restent les virements de la CASNOS et des militaires, nous signale le même interlocuteur, qui seront débloqués incessamment. Plus rassurant encore, le directeur d'Algérie-poste souligne que la cellule de crise a même assuré tous les virements de la journée de mardi, mercredi et jeudi pour éviter tous les problèmes. Mais malgré ces assurances des responsables d'Algérie-poste, des citoyens continuent à nous signaler des manques de liquidités et de la foule qui attend dans les bureaux de poste. «C'est le calvaire», comme ils le soutiennent, au niveau des bureaux de poste de l'ENSEP, Boulanger et Bir El Djir. Après vérification par les responsables d'Algérie-poste, ces bureaux fonctionnaient normalement avec des liquidités disponibles pour permettre aux usagers d'encaisser leur argent avant l'Aïd.