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Saïda: «La ville des Eaux» rongée par l'insalubrité

par Ali Kherbache

« Mon esprit sain peut-il résister dans un environnement malsain ?» s'interrogent des résidents de la cité Nasr, au vu de l'état d'insalubrité avancé que connaît cette partie nord de la ville, «jadis sa vitrine ayant valu à Saïda le 1er prix de la propreté en 1997», se désolent des riverains apitoyés» par le sort infâme que réservent l'inconscience et l'insouciance à la «ville des Eaux». En effet, les immondices et monticules d'ordures arrosées aux eaux usées, débordantes de canalisations éprouvées confinent aux artères et voies, ayant perdu leur source d'ombrage, un aspect des plus hideux à l'agglomération, «connue et reconnue » pour ses espaces verts. Dans et autour de la cité, devenue un réel dépotoir d'ordures et de déchets solides à ciel ouvert, des tas se forment, et se déforment par la grâce d'animaux errants en quête d'amuse gueule. Et le commun des citoyens, outré par l'absence de poubelles, «les vertes de l'APC, ayant disparu et jamais renouvelées «se demande» qu'attend la municipalité pour prendre en charge cet épineux problème de la salubrité ?». Des gens au fait de l'arcane municipale s'interrogent sur les opportunités des dépenses communales», réticence pour le personnel du service d'hygiène et du filet social actif et dépassé et générosité envers des aisances oxygénées à la semaine».

Certains menacent même de réserver un certain vendredi à l'action si la réaction escomptée tarde, dans le temps et l'espace de la ville.

Car aucun quartier n'est épargné par l'insalubrité» dont la responsabilité a été imputée aux citoyens par le maire de la ville, au micro de la radio locale», se rappelle un riverain et d'interpeller le magistrat municipal au toilettage du site ayant été le berceau de corps sains ayant défrayé les chroniques révolutionnaires, sportives, politiques, administratives, culturelles et intellectuelles.