170 boîtes de médicaments antirétroviraux ont été destinées aux sidéens de la wilaya qui ont également reçu beaucoup de promesses quant au règlement de leurs problèmes. C'est ce qui ressort de la réunion tenue, ce jeudi, entre le secrétaire général du CHUO, les malades vivant avec le VIH, des membres de l'association de protection contre le sida (APCS), de l'avocat de l'association, du chef de service infectieux et du représentant de la PCH. Une réunion qui a laissé les malades sur leur faim du fait que leur problème n'a pas été réglé définitivement et les risques d'une autre rupture de stocks des antirétroviraux n'est pas totalement écartée. «Comment peut-on gérer ce peu de médicaments avec 700 malades qui attendent le traitement ?», a souligné le président de l'APCS, contacté hier. «Le problème des sidéens reste entier, précise notre interlocuteur, tant qu'une solution adéquate n'a pas été trouvée pour ce problème qui revient chaque fois et dont nous ignorons encore l'origine et les responsables ». Les malades devront donc se contenter des 170 boîtes fournies au service infectieux pour la trithérapie sans aucune garantie d'une disponibilité permanente de médicament. Même si ce suspense persiste, les malades n'ont pas hésité, au cours de cette réunion à exposer d'autres problèmes auxquels ils sont confrontés au niveau du service infectieux. «Manque d'hygiène», «manque d'eau » sont les principaux points évoqués par les malades. Ces derniers ont également évoqué l'humiliation qu'ils subissent pour avoir les billets de salle et les consultations effectuées par deux médecins dans un même bureau. Pour cela des plaintes ont été déposées au niveau de l'association dénonçant cet état de fait. Pour tous ces problèmes, les malades ont eu des promesses de la part de la direction du CHUO qu'ils seront réglés. Pour rappel, la rupture de stock de antirétroviraux dure depuis plus d'un mois au service infectieux avec toutes les conséquences qui peuvent en découler sur la santé des malades.