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Aïn Témouchent: Les chômeurs, les dispositifs d'insertion et le guichet unique

par Belhadri Boualem

Mountada de la radio régionale d'Aïn Témouchent a réuni ce mercredi, autour de la même table de discussion, les directeurs de l'emploi et la PME/PMI et artisanat ainsi que les responsables des dispositifs d'insertion des jeunes tels que la CNAC, l'ANSEJ et l'ANGEM. Il résulte des interventions que «la nécessité de créer un guichet unique» où devaient être traités l'ensemble des dossiers des jeunes est très indiquée dans la mesure où cela permet de gérer comme il se doit les dossiers des demandeurs et de les accompagner pour faire aboutir la création des petites entreprises dans un délai assez court par rapport à celui où le guichet n'existe pas. Le directeur de l'emploi a jugé «l'initiative présentée par notre bureau de louable et intéressante et qu'il faut tout d'abord commencer par la cellule unique de collecte d'informations à l'échelle de daïra pour éviter aux postulants de se diriger en direction des responsables de wilaya desdits dispositifs et directions cités plus haut».

S'agissant de la frange des 18 à 30 ans, le directeur de l'ANSEJ a dit que 8.000 dossiers ont été déposés depuis la création de l'agence et que seulement 2.000 dossiers ont bénéficié de financement. Notre interrogation s'est intéressée au sujet de la différence, c'est-à-dire les 6.000 dossiers. Le directeur de la PME/PMI, intervenant par la suite, a dit: «Je crois qu'il s'agit d'un problème de choix d'activités que les postulants n'ont pu faire au début», en plus des questions «liées aux banques», selon le directeur de l'emploi. Le taux de mortalité est assez important, c'était au début, mais, selon le premier orateur, «les banques ne sont plus en mesure de rejeter des dossiers valides si elles ne présentent pas des arguments valables et convaincants».

Et c'est le rôle du guichet unique qui doit trouver sa raison d'être dans l'esprit des dispositifs qui le plus souvent accusent «un déficit de communication entre eux», d'après le directeur de l'emploi. Va-t-il y avoir un effacement de dettes des petites entreprises comme ça a été rapporté par les médias depuis peu? demande-t-on. Souriant, le directeur de l'emploi répond: «L'on espèce que cela arrive et l'on serait ravi que cela soit opéré par le gouvernement mais pour l'instant rien n'est parvenu d'en haut».