Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Suite et fin
Cela dit, fonder une Algérie nouvelle et moderne pour un développement social et économique durable qui doit porter sur: ? La création d'entreprise libre. ? La création d'entreprise en partenariat. ? Le rachat d'entreprises. ? La prise de participations des collectivités locales dans le capital social des entreprises. ? L'attrait des délocalisations d'entreprises d'outre-mer. ? L'orientation de l'épargne locale vers les investissements productifs. ? L'Appui desautorités locales notamment l'attention particulier et du soin à apporter à la préparation et à l'encouragement de projet d'investissements productifs. ? L'Innovation des banques sur l'ingénierie financière. ? Création de banques d'affaires régionales et susceptibles de faciliter les conditions de financement des investissements productifs par les formules classiques crédits d'investissements ou par prises de participation ? Promouvoir des sites industriels. Ajoutant enfin, d'une part, un point tout aussi important notamment, il y a des communes riches et des communes pauvres. D'où la nécessité d'établir entre-elles une solidarité par l'institution d'une caisse de financement, et d'autre part, il est souhaitable que la fiscalité locale doit être orientée beaucoup plus sur les ménages que sur les investisseurs ou les opérateurs économiques car, la richesse et l'emploi ne viennent que par ces derniers. C'est en définitif mieux promouvoir et assurer le développement économique au niveau des communes. Une nécessaire réflexion s'impose avec comme objectif la meilleure façon de développer l'offre axée sur l'exploitation des ressources naturelles en créant ainsi de zones d'investissements productifs pour l'emploi durable, la croissance, la fiscalité, la finance et par voire de conséquence renforcer les capacités de management notamment, il faut l'organisation et les hommes à «valeur grand H». Cette démarche aboutira certainement à perfectionner l'administration locale et les APC à susciter des opportunités de développement au profit d'une économie locale. C'est là, que les pouvoirs publics interviennent dans l'exercice des règles du jeu de la gouvernance stratégique pour mettre les ressources et les atouts des communes comme facteurs d'investissements productifs et de croissance. Il va sans dire, la puissance d'un pays repose nécessairement sur l'économie et les hommes. C'est ainsi d'aller vers une nouvelle gouvernance locale qui implique les vertus de l'économie politique à savoir : production-travail-capitaloù les ressources naturelles que recèlent chaque commune et dont leur quasi-totalité restent inexploitées dans tous les secteurs d'activités. D'où l'impérieuse nécessité dont , il faut dresser un inventaire exhaustif appuyé des cahiers de charges afin de mettre en œuvre des offres publiques d'investissements (OPI) car, un élu appartient à une formation politique (parti) élu majoritairement à la tête de la commune, il applique un programme socio-économique pour servir une cause d'intérêt général des citoyens. Ceci dit, l'élu, doit s'impliquer dans le processus de la gestion et le développement de sa commune. Et l'administration aura le rôle de veiller au contrôle et la bonne gestion des budgets des communes ainsi, un rôle de soutien, d'animation et d'arbitrage. C'est en somme, un enjeu de taille de la future économie hors hydrocarbures à faire valoir rapidement en cohérence avec toutes les ressources locales où l'offre publique est importante, il suffit de prendre toutes les initiatives qui pourraient favoriser cette dynamique économique et c'est là que la notion d'économie des PMI/PME trouve son sens et son cadre favorable pour fonder un grand espoir pour faire face aux contraintes actuelles de l'emploi et de la pauvreté. Un atout pour l'essor et la renaissance d'une économie locale transparente et profitable. Car, on ne gouverne efficacement que très prés, C'est un pas important dans la gouvernance du pays notamment, désengager les pouvoirs publics d'une forte concentration des pouvoirs et pour plus de maîtrise et d'efficacité dans la construction de notre économie nationale. Cela, suppose un changement d'état d'espritrévolutionnaire à rendre les APC à développer les finances locales qui viennent en complément avec celles de l'Etat dans le développement économique local. Cela dit, une étatisation moins rigide en faisant davantage confiance aux initiatives des élus voire la participation de la société civile à ce processus du développement économique local. Effectivement, la commune c'est le lieu de la majorité des couches sociales les lieux du chômage et la pauvreté, le quotidien du citoyen, la gestion de la cité, et le lieu également de l'équilibre régional et le partage des richesses, enfin, c'est le haut lieu de l'Algérie profonde où il faut accorder toute l'attention pour un intérêt politico-socio-économique plus développé. Cet intérêt, à cette ouverture, sur l'économie locale à qui doit tenir la puissance d'une commune doit être axée d'une part, la mise à niveau des APC avec l'évolution de la société, la démocratie, la gouvernance publique et d'autre part l'instauration et le développement d'une administration économique que nous considérons comme facteur d'un système de gouvernance performant et viable pour une bonne politique économique notamment: ? Le respect du droit des affaires. ? La qualité du système juridique ? La clarté et protection des droits de propriété ? La qualité de la gestion territoriale. ? La stabilité sécuritaire. ? La stabilité politique. ? La Lutte contre la corruption ? La protection industrielle et intellectuelle ? La disponibilité et qualité du service de l'administration. ? La transparence des collectivités locales ? La disponibilité des ressources humaines qualitatives ? La disponibilité des sites industriels viabilisés. ? La promotion de la liberté économique, commerciale et intellectuelle pour promouvoir la citoyenneté. ? La mise en place d'une structure technico-économique-administrative ayant pour rôle et attributions d'animer des projets économiques. ? Le développement de la relation publique à large communication. ? S'ouvrir sur le consulting. Administrer une commune a toujours été une mission et une tache fondamentale. Ainsi, donner aux APC la place qui leur revient notamment le droit représentatif territorial dans le nouveau paysage politico-socio-économique pour s'assumer dans le développement économique du pays en général et de la région en particulier, enfin créer et développer une dynamique d'investissements productifs garant d'une bonne politique économique du pays. En effet, le plan de soutien à la relance économique initié par l'autorité suprême du pays en direction des wilayas et communes ne suffit pas à lui seul à offrir toutes les garanties pour accroître de façon sensible la croissance hors hydrocarbures ou un développement durable ce qui impliquent les pouvoirs publics et les agents économiques : l'entreprise, l'investisseur-bailleurs de fonds comme partenaires stratégiques dans la nouvelle économie. L'APC devient aujourd'hui, un enjeu national pour concrétiser les actions et les politiques publiques sur le terrain tendant à lutter contre le chômage, la pauvreté, la bureaucratie, le gaspillage, la violence, l'exclusion sociale et l'isolement. Cela pourrait garantir à une coopération bénéfique à l'équilibre régional devant solutionner facilement le déséquilibre et créer des complémentarités entre les communes qui sont celles riches, pauvres, et moins pauvres et contribuer ainsi au partage de la richesse et l'échange des biens et services. Tout cela, constitue cependant l'assise d'un débat démocratique antre les élus locaux et l'administration locale dont notamment, la wilaya est l'instrument privilégié de l'Etat. Dans ce contexte, la commune reste bien évidemment le cœur de la problématique de la politique de l'Etat en tant qu'acteur direct de l'Algérie profonde. En effet, l'Etat dépense de plus en plus au bien social et au être bien de la population des communes. Mais, on se rend compte que nos APC, d'une manière générale n'en tirent pas profit et sont en panne d'initiatives et de perspectives socio-économique qui rend difficile leur intégration dans les bons paramètres de gouvernance. Faut-t-il alors, rappeler que nos communes recèlent d'énormes ressources naturelles et atouts potentiels mais, pas assez d'activités économiques et industrielles, on comprendra donc, qu'il n'y a pas l'enjeu d'une économie qui puisse stimuler et faire émerger une offre locale pour valoriser les ressources communales et répondre aux nouvelles exigences de la société notamment nos élus composés de toutes tendances politiques se contentent dans une approche politico-administrative marquée par l'attitude de la mentalité beylicale et des idéologies dépassées. Ceci dit, la grande question d'orientation politique qui reste posée ou encore le gouvernement s'achemine t-il vers une réforme de la commune qui constitue l'aboutissement d'une évolution engagée avec les nouvelles réalités politiques, économiques et sociales face aux changements qu'imposent aujourd'hui la mondialisation et l'évolution du progrès et du développement. Une réforme plus ciblée s'impose au communes est sans aucun doute favorable à une meilleure intégration dans le processus de la promotion et du développement économique local qui vient en appuie des efforts de l'Etat à travers les différents plans de relances de soutien à la croissance économique en matière d'infrastructures de bases et d'équipements collectifs. Mais, toutefois cette réforme ne peut réussir sans envisager une organisation susceptible d'accroitre l'autonomie des APC dont doit s'appuyer les forces vives de la commune et les structures de l'administration locale. Aussi, elle doit être fondée sur une nouvelle échelle des valeurshumaines à savoir les hommes et les partis, les hommes et les structures de l'Etat. Il n'y a pas à notre connaissance une commune qui ne possède pas de potentialités petites, moyennes ou grandes qu'il faut mettre au service de l'investisseur et de l'entreprise. D'où l'impérieuse nécessité de multiplier l'organisation de rendez-vous de l'économie et de la finance au niveau local. L'APC agit en effet, sur le terrain, mais ne se limite pas à une tâche d'exécution, elle possède une part d'initiatives et de responsabilités qui traduisent des réalités sociales, économiques, territoriale, humaines sur lesquelles se fondent les traditions et les valeurs des populations. D'où la grande question se dégage, Qui est celle de savoir : l'actuelle organisation des APC répond aux besoins d'une population de plus en plus exigeante ? Aujourd'hui, assurer un mandat d'élu ou gouverner une commune, c'est en premier lieu élaborer un projet économique. Car la politique et l'économie sont étroitement liées par une force unie pour assurer le développement économique et social ou, du moins d'une bonne approche pour orienter et valoriser les ressources Nos APC ne sont pas seulement un lieu pour régler les problèmes du quotidien des citoyens en matière d'état civil et constitution dossiers administratifs mais aussi, surtout, une mission soumise à l'obligation de résultats dans le fonctionnement et la gestion des finances qui créent la valeur ajoutée et le développement des politiques publiques de stabilisation socio-économique. La question des APC et l'économie consiste surtout à permettre d'optimiser et de valoriser l'espace territoriale pour préparer l'ère de l'après-pétrole, c'est la raison pour laquelle la commune doit être le sujet essentiel de la politique économique et sociale du pays notamment de mettre en œuvre une économie locale et dont doit se fonder une économie régionale harmonieuse et prospère qu'il faut ériger en modèle de gouvernance politico-socio-économique et administratif la régionalisation pour la gestion territoriale par des structures spécialisées bien établies en vue de rendre cohérents et intégrés l'équilibre régional aux plans économique et social et ce, afin d'assurer l'intérêt national par l'intérêt d'une organisation régionale notamment, une gestion territoriale en trois niveaux : Etat-région-wilaya. C'est un pas important susceptible de faire évoluer les rapports entre les structures de l'Etat et les élus locaux dans l'efficacité , le contrôle à priori et la performance des politiques publiques ou encore pour une coordination avec les activités du gouvernement dans les actions sectorielles, il s'agit là, d'un centre de responsabilité intermédiaire entre les collectivités locales et l'Etat, en grands pôles de gouvernance dont le gouvernement aura besoin pour établir une politique socio-économique régionale pour un contrôle et un suivi permanent de la politique économique et sociale de l'Etat sur le terrain. Elle peut donc, promouvoir l'impulsion du développement local, la rentabilité de l'espace territorial, la régionalisation du budget de l'Etat et le contrôle démocratique on ne gouverne bien que de prés. En effet, l'Etat doit effectivement axer ses efforts sur le rapprochement et la proximité notamment, la création de nouvelles wilayas élargies est une solution viable pour une gestion locale participative. Il s'agit alors, de participer à l'efficience de la gestion, du contrôle et par voie de conséquence jouer un rôle moteur au renforcement de l'Etat de droit, d'améliorer l'efficacité et la transparence de la chose publique, renforcer l'exercice réel de la démocratie. En somme chaque APC doit apporter sa juste part dans le développement du pays car de leurs actions sont plus proches des citoyens ou de leurs électeurs. Ceci dit, de nature à donner un nouvel essor aux assemblées populaires communales (APC) pour sortir de l'impasse d'une politique qui reste partisane ayant pour base la popularité à des fins électoralistes. C'est dire sauter le verrou de la mentalité « DAR-EL-MIR » entendre par là, au sens traditionnel « Zaouit SID-EL-MIR » là où, la mentalité archaïque, féodale, ça, superpose à la mentalité contemporaine dans la gestion des affaires de la cité avec toutes les conséquences désastreuses et archaïques que cela entraine. Il va sans dire, on attend de nos élus un mandat de pouvoir et de devoir envers la société. Donc, leurs capacités de changementnotamment de l'impulsion qu'ils peuvent donner au développement local et à la bonne conduite des affaires de la commune d'intérêt général. Dans ce cadre précis, l'exécutif des APC doit rendre chaque trimestre le bilan de gestion et des résultats réalisés, cette obligation est d'ordre public. En Conclusion D'où l'impérieuse nécessité de mettre l'APC et l'économie au cœur de la politique du pays et de la société par une gouvernance moderne pour permettre une avancée d'ouverture démocratique consacrée aujourd'hui par la volonté populaire. C'est ainsi, permettre de gagner la confiance des électeurs et des citoyens car le pays a besoin de rassembler toutes les forces vives de la nation. Voila donc, un petit peu ce que nous pensons et souhaitons du développement local afin que notre pays se développé et disposeraitsuffisamment d'atouts pour un développement créateur d'emplois de richesses et de technologies en mettant à contribution bien sûr les potentialités des communes dans tous les domaines. Car tout ce qui va dans le bon sens est positif et porteur de valeurs ajoutées. En effet, l'économie ne peut progresser et se développer sans une économie politique qui est porteuse de projets et de progrès socio-économiques. |
|