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![]() ![]() ![]() ![]() Ancien centre de
rétention et garnison militaire de sinistre mémoire durant la guerre de
libération qui étendait ses tentacules meurtriers sur tout le sud-ouest du
pays, Boualem, ville de plus de 10.000 âmes, compte escalader une à une les
marches qui mènent au progrès puisqu'elle
a occupé la lanterne rouge dans le peloton des 08 grandes agglomérations développées de la wilaya. Pourtant, elle avait toutes les chances de son côté, sa position géographique entre l'est et l'ouest de la wilaya, une route principale à grande circulation, une infinité de sources d'eau naturelle et enfin tout un chapelet de hameaux où l'activité maraîchère est des plus florissantes. En somme, un véritable carrefour d'échanges ruraux qu'elle n'a pas su mettre à profit et à bon escient par le passé. Lors de sa récente et première visite d'inspection dans cet chef-lieu de commune, M. Mohamed Laïd Khelfi a pu tâter pour la première fois le pouls des différents secteurs d'activité et s'est dit étonné de ne pas voir affluer des promoteurs agricoles et industriels dans cette région des ksour réputée par sa production inégalée de produits maraîchers de large consommation. Il citera, lors de sa rencontre avec la population locale dans la salle des fêtes, et à titre d'exemple, l'expérience réussie de l'entrée triomphante de l'oléiculture sur plus de 40 hectares dans le hameau enclavé de Sidi Ahmed Bel-Abbès qui s'est distingué par une production record d'olives vertes qui a dû être transférée vers l'huilerie la plus proche dans la wilaya de Djelfa. L'achèvement et la livraison de l'unique hôpital de 60 lits, inscrit en 2010 au titre du PCCE pour une autorisation de programme d'un montant global de 610.000.000,00 DA, a été l'une des principales préoccupations de la population locale qui revenait le plus souvent sur les lèvres de l'ensemble des intervenants à cette rencontre et dont certains n'y sont pas allés avec le dos de la cuiller pour dénoncer les retards considérables enregistrés dans la réalisation de ce projet qui leur tient à cœur, citant dans la foulée le sempiternel problème du manque d'accoucheuses au niveau des différents centres de maternité ainsi que de la polyclinique du chef-lieu de la daïra, rappelant au passage que les tous les accouchements s'effectuent, pour les parturientes des quatre communes environnantes, au centre de santé de la commune de Bréda (W. de Laghouat) qui enregistre les nouveau-nés au niveau de son état civil, au détriment des communes mères sus-citées, un non-sens disent à l'unisson les habitants. Abondant dans ce sens, ils n'ont été du tout tendres à l'égard du DSP de la wilaya qui n'a pas su concrétiser leurs vœux, car tout ne baigne pas dans l'huile dans ce secteur déclaré malade dans le sens le plus large du terme, même si d'énormes progrès ont été réalisés en matière de développement des infrastructures sanitaires, néanmoins l'encadrement médical fait cruellement défaut et n'a nullement suivi. Des travaux lancés depuis tant bien que mal, eu égard au manque de main-d'œuvre et d'entreprises de construction qualifiées en la matière et ce cas de figure est également valable pour la réalisation de 05 autres lycées prévus respectivement dans chacune des communes de Stitten, Sidi Amar, Sidi Slimane, Boualem et enfin d'un CEM à Sidi Ahmed Bel-Abbès. Pour le seul PCD/2013, le chef de commune de Boualem a pu inscrire pas moins de 26 opérations pour une enveloppe financière globale d'un montant de 124.409.326,50 DA et lesquelles ont été menées à bon port dans leur totalité, en sus de 09 autres retenues dans le cadre du programme complémentaire 2013, au profit des 05 communes pour une autorisation de programme d'un montant de 100.214.000,00 DA. L'amélioration urbaine, les VRD, l'éclairage public et plus particulièrement la viabilisation de l'ensemble des cinq quartiers de la ville, encore à l'état de balbutiement, ont été soulevés par l'assistance face au premier responsable de l'exécutif de la wilaya. Ce dernier leur a rappelé que pas moins de 800 millions de DA ont été alloués au chef-lieu de la daïra depuis l'année 1999, un pactole très épais, réservé à des infrastructures de base et des projets sociaux éducatifs et culturels de nature à donner à la ville son cachet moderne résolument tourné vers l'avenir. Concernant la résorption ne serait-ce que du chômage, qui frappe plus de 2.000 universitaires recensés à travers tout le territoire de la wilaya, il a invité les jeunes à s'investir davantage dans les secteurs de l'agriculture, un créneau très prometteur puisque pas un seul hameau ni une seule ferme d'élevage ou agricole, au niveau de cette vaste daïra, n'est pas alimentée en énergie électrique et l'eau claire et limpide coule à flots à partir de sources accessibles aux petits fellahs qui doivent impérativement faire fructifier ces milliers d'hectares de terres fertiles et arables mais hélas laissées en jachère. Le développement de l'arboriculture, notamment celle dite rustique, doit faire l'objet d'une réelle attention de la part des petits fellahs de ces dizaines de hameaux accrochés aux flancs des monts des ksour. |
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