
En principe, le CAB était le favori logique face au PAC, du fait qu'il
évoluait à domicile, devant son public. Dès le coup d'envoi, les Batnéens ont
investi le camp du Paradou dont la défense et son gardien ont réussi à faire
bloc et à annihiler toutes les attaques locales, en se contentant de temps à
autre, de mener des contres qui n'inquiétèrent jamais le keeper local Babouche.
En seconde mi-temps, à la 62' plus précisément, les gars des Aurès ont bien
marqué un but sur coup-franc mais l'arbitre Zouaoui le refusa du fait qu'il
s'agissait d'un coup-franc indirect. Le match se poursuivit sans faits
notables, d'une part parce le onze de la banlieue algéroise a fait preuve de
concentration face à des adversaires dont le jeu comporta bien des déchets. Au
cours de la première prolongation, c'était carrément un spectacle attaque CAB -
défense du PAC, tandis qu'au cours de la seconde prolongation, on a relevé un
réveil des visiteurs, sans doute encouragés par le manque de réalisme de leurs
adversaires. Le forcing batnéen en fin de match n'ayant rien donné, il a fallu procéder
à l'épreuve des tirs au but au terme desquels les Batnéens arrachèrent la
qualification de justesse.