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vers un remaniement ministériel à l'entame de l'année 2023?
Si cela se confirme, ce sera le quatrième remaniement au sein du gouvernement
opéré depuis l'élection du Président Tebboune à la
magistrature suprême du pays. Son premier gouvernement a été installé le 3
janvier 2020, soit deux semaines après avoir pris ses fonctions, et depuis il a
opéré à trois reprises des changements dans la composante du gouvernement. Une
première fois après les élections législatives, en juillet 2021, le seul
changement imposé en fait par la nouvelle situation politique, après l'installation
d'une nouvelle Assemblée nationale populaire, qui a conduit le Premier
ministre, Abdelaziz Djerad, à démissionner. Car, par
la suite, les changements n'obéissent qu'à un seul critère, la performance. Les
ministres qui ont été remerciés n'ont pas donné satisfaction dans l'exercice de
leurs fonctions. Le remaniement ministériel, s'il devait avoir lieu,
s'effectuera «en fonction des résultats de chaque secteur», insistait
particulièrement le Président Tebboune quand on lui
posait pareille question. La norme sera «le taux d'application des décisions
prises lors des Conseils des ministres», devait-il préciser lors de l'une des ses sorties médiatiques. Et, on commence déjà à voir,
avec le dernier Conseil des ministres (dimanche 25 décembre), que le Président Tebboune commence à évaluer les secteurs en se félicitant
du travail par tel ou tel département, auxquels il donne des instructions pour
aller de l'avant. Aussi, on a une idée sur les secteurs qui n'ont pas donné
satisfaction. Le chef de l'Etat a insisté, lors de sa dernière entrevue avec
des journalistes, diffusée jeudi soir (15 décembre) sur les chaînes de
télévision et stations de radio nationales, sur sa détermination à réaliser les
réformes promises au peuple algérien, à la vitesse qu'il juge nécessaire pour
«changer la situation», tout en reconnaissant que le rythme avec lequel il
avance peut parfois dépasser certains départements ministériels qui prennent du
temps pour s'adapter. Réitérant dans ce sens que «l'évaluation de staff
gouvernemental répond aux impératifs de résultat ». Et, a-t-il
soutenu, qu'il «ne sacrifie aucun cadre sur la base des critiques qu'il essuie
ou de ce qu'on dit de lui ». Est-ce que cela prépare à des changements au sein
du gouvernement ? Même s'il a admis ne pas être «satisfait à 100% de tout ce
qui a été réalisé jusque là», le Président Tebboune n'a ni confirmé ni infirmé qu'il allait procéder à
un remaniement ministériel dans les prochains jours ou semaines, mais il a
assuré, dans le même cadre que l'année 2023 serait celle de la consolidation et
de la consécration des réalisations accomplies ces dernières années pour
parvenir à une véritable Algérie nouvelle. Une nouvelle étape très importante
ces deux dernières années de son mandat, qui exige un nouveau management avec
de nouveaux hommes et femmes pour conduire les affaires de l'Etat ?
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