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Les premières voitures importées au 1er trimestre 2023

par R. N.

L'entrée de la première voiture importée aura lieu «au cours du premier trimestre de l'année prochaine», a déclaré, hier, Salem Ahmed Zayed, Directeur général du développement de l'industrie au ministère de l'Industrie, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 1. L'intervenant a ajouté que le nombre de dossiers déposés, par des constructeurs et concessionnaires, est estimé à 120, avant de préciser que ce chiffre pourrait être revu à la baisse, étant donné qu'une des conditions pour s'engager dans l'activité de vente de véhicules neufs est que les concessionnaires doivent obtenir «une licence de l'usine qui détient la marque pour garantir la technologie et la sécurité du véhicule».

Selon lui, la réglementation oblige le ministère de l'Industrie «à répondre dans les 30 jours» au dépôt de dossier de candidature de l'industriel ou du concessionnaire automobile, ajoutant que les «commissions» devant statuer sur ces dossiers «seront désignées dans une semaine». «En prenant en compte toutes ces conditions, notamment celles liées à l'étude des dossiers, la procédure est d'autant plus simple que la plupart des concessionnaires et industriels disposent de dossiers au niveau du ministère. Il s'agit seulement de les mettre à jour», ajoute l'intervenant. L'invité a expliqué aussi que «le cahier des charges oblige également les agents à importer des véhicules neufs auprès d'une seule marque, par le biais d'un contrat les liant à un seul constructeur automobile pour éviter tout monopole de l'activité de vente», notant qu'il «n'existe aucune différence entre un concessionnaire algérien ou étranger». Dans ce dernier cas, «le concessionnaire étranger ne peut pas détenir plus que 49% des parts dans la société, les 51% restants doivent être détenus pas un Algérien».

S'agissant du domaine de la construction automobile en Algérie, le responsable du ministère de l'industrie a révélé qu'»il existe de nombreuses marques intéressées à entrer sur le marché algérien, qui sont considérées comme prometteuses dans ce domaine». M. Zayed Salem a refusé de livrer «l'identité de ces marques» à ce stade du processus et ce, jusqu'à «l'achèvement de la phase de négociation». Interrogé sur le contrat conclu avec la société italienne Fiat, le Directeur général du développement industriel au ministère de l'industrie l'a jugé «important», «d'autant plus qu'il contribuerait au développement de l'industrie automobile en Algérie», et cela «en attendant des accords avec d'autres marques», a-t-il déclaré. S'agissant du taux d'intégration dans la filière automobile en Algérie, M. Zayed Salem a indiqué que «la nouvelle loi impose à l'exercice de cette activité d'assurer un taux d'intégration progressif pour atteindre 10% à la fin de la deuxième année à compter de la date d'obtention de l'agrément, puis 20% à la fin de la troisième année, tandis qu'à la fin de la cinquième année, le taux d'intégration doit atteindre 30%».