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Conseil de sécurité de l'ONU: La Ligue arabe, l'UA et l'OCI soutiennent l'Algérie

par Ghania Oukazi

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a déclaré, lundi, que la candidature de l'Algérie pour être membre non permanent du Conseil de sécurité a été entérinée par la Ligue arabe des Etats membres, l'Union africaine et l'Organisation de la coopération islamique.

«L'Algérie, qui compte sur le soutien des Etats membres lors des élections prévues au mois de juin prochain, restera fidèle aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies et joindra ses efforts à ceux des autres membres du Conseil afin de donner une plus grande efficacité aux efforts internationaux visant à prévenir et à résoudre les conflits par des moyens pacifiques(...)», a promis Ramtane Lamamra qui intervenait devant l'AG des Nations Unies dans sa 77ème session tenue du 20 au 27 septembre dernier. Tombé de rideau donc hier à New York pour ce rassemblement mondial des représentants des 197 Etats membres de l'ONU, dans une conjoncture marquée par de lourdes crises soit de (re)positionnement, de maltraitance des peuples, d'accaparement des richesses et alors des luttes pour préserver le monde d'un effondrement programmé.

De l'avis d'observateurs, la 77ème session de l'AG de l'ONU a été une tribune pour les Etats membres les plus influents pour défendre l'Ukraine et son président Volodymyr Zelensky et accuser la Russie et son président Vladimir Poutine de tous les torts. Ces Etats, en tête les USA, ont d'ailleurs saisi par écrit le Conseil de sécurité pour organiser un vote en octobre prochain contre la Russie et la Chine (deux membres du CS détenteurs du droit de veto), pour en gros «atteintes aux droits de l'Homme». Le président français a, lui, prononcé un discours où il reprochait aux pays non-alignés de soutenir la Russie.»

La communauté internationale se trouve, aujourd'hui, à un moment critique, et elle est ainsi appelée à prendre des décisions audacieuses pour préserver sa sécurité collective et se projeter dans un avenir prometteur pour toute l'humanité», a soutenu Lamamra.

C'est dire que l'Algérie a déposée ses deux candidatures, l'une pour être membre non permanent du Conseil de sécurité pour l'année 2024-2025 et la seconde pour siéger au Conseil onusien des droits de l'Homme à Genève en 2023-2024, en étant «consciente de l'ampleur des défis sans précédent qui se posent au niveau international et régional», a-t-il souligné. L'Algérie appelle à «éviter les erreurs du passé et les conséquences qui en ont résulté, et à unir nos efforts pour réussir les processus de réforme(...)». Lamamra a affirmé pour cela, «mon pays (...), réaffirme son adhésion aux valeurs et principes de la Charte de l'ONU et sa détermination dans la poursuite de ses efforts pour réactiver le rôle de l'action multilatérale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales et la réalisation d'un développement global, juste et durable».