Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

RC Relizane - Bilans adoptés et démission du président du CSA: Les responsables du désastre tenus de rendre des comptes

par M. Zeggai

Démission du président du CSA, Abdelfetah Benzineb et adoption des bilans moral et financier. Ce sont les deux faits saillants ayant marqué l'Assemblée générale ordinaire du club sportif amateur du RCR. Une assemblée qui a suscité le courroux de nombreux supporters, qui ont accusé ouvertement les membres de l'AG d'être la source de tous les maux du club de la Mina. Des réserves ont été émises sur le déroulement de cette séance de travail qui a provoqué moult réactions chez les inconditionnels du Rapid et c'est légitime. En effet, comment peut-on adopter un bilan moral et sur quelle logique d'une équipe qui vient de rétrograder en division inférieure avec en plus un parcours catastrophique ? Bizarre n'est-ce pas ? Quand on vous disait que la souveraineté des AG est la source de tous les maux du football algérien, on ne disait que la triste vérité. Cette démarche a été conçue comme étant une complicité. A propos du bilan financier, l'assistance l'a également adopté avec une dette avoisinant 1 milliard 700 millions de centimes.

Ensuite, il y a eu l'intervention du président du CSA qui a annoncé officiellement sa démission « pour des raisons de santé », a-t-il précisé. A l'issue de ces travaux, certains membres de l'AG n'ont pas raté l'occasion d'accuser ouvertement les responsables de la SSPA d'être les principaux responsables de cette situation. Amar Chemaâ par exemple, a déclaré que « la SSPA est responsable de l'échec du Rapid ». D'autres membres ont tenu à affirmer que la mascarade est due à la gestion de la SSPA. « Où sont passés ceux qui ont envoyé le club vers le purgatoire ? », ont clamé les nombreux intervenants.

Là, on a fait allusion aux Mohamed Hamri, Azzi Mohamed, Sid Ahmed Abdessadok, Zaouche, Ali Houari et les autres. Lors de cette AG, une commission de candidatures a été installée, alors que l'AG élective est prévue le 18 août. En somme, le RCR est otage de certains intérêts de certaines personnes connues sur la place publique de Relizane. Mais personne ne veut lever le petit doigt. Les «Lions de Mina» ont payé cash les interminables problèmes, à tous les niveaux, qu'ils ont vécus depuis déjà deux saisons. Croulant sous le poids des dettes estimées à près de trente milliards de centimes, l'avenir du Rapid est compromis et s'annonce encore sous de mauvais auspices, sans que les autorités locales n'interviennent pour demander des comptes. « A ce rythme, le RC Relizane est menacé de disparition », ont prévenu les fans du club. La démission de l'ex-président, Mohamed Hamri, durant l'intersaison sans bilan et son successeur, Sid Ahmed Abdessadok, qui a tenu quelques semaines dans son nouveau poste, avant de rendre le tablier, n'ont pas arrangé les affaires du club. Au fait, qui a libéré les Bouzid Bilal à la JS Saoura et Chettih au CSC lors du dernier mercato hivernal ? Est-il logique qu'un club menacé de relégation, libère ses joueurs cadres ? Le public du Rapid accuse Ali Houari, le manager de l'équipe, et Zaouche, un proche du club, ainsi que d'autres anciens dirigeants, et l'ex-président du conseil d'administration de la SSPA d'être à l'origine de ce désastre.