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Sidi Bel Abbès: Le projet d'une piscine semi-olympique toujours en souffrance

par M. Delli

La cité de la Mekerra a de tout temps été une localité pauvre en infrastructures de détente et de distractions qui se font désirer notamment en ces périodes de canicule. Les jeunes et les adolescents en quête de fraîcheur ne trouvent que les bassins des jets d'eau pour se rafraîchir. Face à des spectacles désolants de baignades dans les jets d'eau et les bassins d'eau stagnante, certains s'interrogent au sujet de la piscine semi-olympique de «la Bremer» qui demeure un projet en souffrance depuis 2015. Le maître de l'ouvrage qui est la direction de la jeunesse et des sports nous explique que le projet a été mis en veilleuse pour une histoire de réévaluation et des avenants qui n'ont pas été réglés à temps à l'entreprise de réalisation. Un autre aléa a été cité par le DJS à savoir la résiliation d'un marché avec une entreprise étatique qui était chargée de la charpente métallique et de la toiture. La procédure a mis du temps et récemment une autre entreprise a été choisie pour achever les travaux de la toiture. Selon notre interlocuteur, au plus dans un mois, l'entreprise chargée de la réalisation du bassin devrait reprendre les travaux. Le hic est que l'entreprise en question a demandé la résiliation du marché pour la simple raison que le contrôleur financier a refusé «la révision et l'actualisation des prix», a-t-on appris. L'entreprise semble décidée à ne reprendre les travaux qu'à la condition qu'une révision des prix soit accordée en se référant à une instruction du gouvernement adressée aux walis de la république. Selon le gérant de l'entreprise en question, aucun responsable ne répond aux différentes correspondances adressées à ce sujet.

C'est le silence radio du côté de la wilaya, a-t-il précisé. Le DJS que nous avons contacté semble dans une situation inconfortable entre les exigences de l'entreprise qui revendique la résiliation et les responsables du comité des marchés de la wilaya qui campent sur leur position en maintenant les prix du marché initial de 2015.

L'entreprise estime que ce serait un suicide d'accepter de réaliser le projet avec les prix de 2015. Pourtant, «la révision et l'actualisation des prix » est prévue dans le marché d'une part, et ce retard n'engage en aucun cas la responsabilité de l'entreprise, d'autre part. Le gérant attend une réponse écrite du maître de l'ouvrage.