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Ténès: Les plages prises d'assaut

par Bencherki Otsmane

Le littoral de la wilaya de Chlef d'une longueur de près de 129 km connaît une animation particulière où l'on assiste, depuis le début du mois, à des rushs quotidiens de familles et de touristes en quête de fraîcheur et de quiétude en bord de mer.

Pour de nombreux observateurs, ce mois de juillet est un signe que la saison estivale de cette année est prometteuse, comparativement aux saisons passées ou la pandémie du Covid a plombé cette dernière. En plus des estivants qui viennent individuellement ou en famille, le littoral a accueilli de nombreux groupes organisés, souvent des excursions d'associations, d'étudiants et d'autres organisations qui ont choisi les sites paradisiaques de la côte.

Les autorités locales ont mobilisé tous les moyens en vue de la réussite de la saison estivale. La première préoccupation est la sécurité des plages, par la mobilisation d'une centaine d'éléments de la Protection civile, en plus de moyens d'intervention et de secours pour assurer la sécurité des baigneurs. Sur le plan sécurité, l'on compte la mobilisation des brigades de la police des plages et de la gendarmerie nationale à travers les 36 plages autorisées à la baignade.

Dans le souci de mettre fin à l'état anarchique qui a caractérisé dans le passé les plages, le wali a été ferme dès le début de la saison estivale. Il a rappelé aux autorités locales des communes côtières que les plages autorisées à la baignade seront gratuites à 100%. En effet, outre l'accès qui sera bien évidemment gratuit, il y aura l'offre de certaines commodités, entre autres les parasols et les tables. L'année passée le problème rencontré au niveau des plages autorisées à la baignade résidait dans les squatteurs qui facturaient des prestations aux baigneurs dans l'illégalité la plus totale. Les services de sécurité ont été appelés à sévir avec plus de fermeté, a-t-on appris des services de la wilaya. Seul bémol, l'embouteillage monstre qui se forme à l'entrée de la ville de Ténès, un passage obligé pour se rendre à l'est par exemple à Boulechghal ou Béni-Haoua ou à l'ouest de la ville pour rallier les belles plages à l'image de celle de Dechria ou Oued Gseb. Il faut souligner que les autorités de la wilaya ont été maintes fois interpellées par les citoyens notamment les automobilistes sur l'urgence de réaliser une voie d'accès autre que celle existant et qui date de l'époque coloniale, à savoir Sidi Akkacha-Ténès sur une longueur de 7 km. Leur préoccupation sera-t-elle entendue dans un proche avenir ?